Projet industriel de Général Electric : Marie-Guite Dufay salue une avancée positive, mais reste vigilante 

Après la tenue mardi du 4e comité paritaire de suivi des accords du 21 octobre 2019, la présidente de la région Bourgogne Franche-Comté parle, après sept mois de négociations, d’une « avancée positive » pour la concrétisation d’un projet industriel. « Il faut maintenant que GE assume enfin ses responsabilités en passant de la parole aux actes » estime-t-elle. « La Région fera tout pour que GE Belfort devienne le centre mondial de la turbine à hydrogène afin d’ancrer cette énergie d’avenir sur son territoire… »

Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté © Alexane Alfaro

Le site GE de Belfort emploie plus de 4.000 personnes, dont 1.800 dans l’entité des turbines à gaz désormais visée par un plan social de 485 suppressions de postes, contre 792 initialement prévues.

La direction du géant américain et l'intersyndicale du site avaient entamé des discussions, dans le cadre du CSE, concernant le transfert de près de 30% de l'activité réparation rotor aux États-Unis et en Arabie Saoudite qui emploie une quarantaine de salariés sur le site belfortain, actuellement visé par un plan social.

"Le projet industriel ne doit plus prendre de retard, car c’est l’unique condition pour garantir un avenir industriel au site belfortain" Marie-Guite Dufay, Présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté.

Le 4e comité de suivi de ce mardi 30 juin 2020 semble avoir débouché sur un accord avec huit axes de développement identifiés et qui seront intégrés aux orientations stratégiques du groupe. GE n’a cependant pas encore dévoilé le budget qu’elle compte consacrer à ces investissements, dont les besoins sont estimés par l’intersyndicale à 30 millions d’euros. "Cela reste un niveau d’investissement mesuré au regard des sacrifices consentis par les salariés du site lors du PSE, alors que le chiffre d’affaires de la division Gaz de Belfort se compte en milliards d’euros" rappelle la présidente en soulignant que le Nord Franche-Comté a, selon elle, des atouts, des forces et des opportunités à saisir notamment dans les énergies renouvelables

Le conseil régional mise sur l'hydrogène

À l’invitation de l’intersyndicale, la présidente échangera sur ce sujet vendredi 3 juillet 2020 au côté du Préfet sur ces pistes de diversification parmi lesquelles figure l’hydrogène.

Le développement de l’hydrogène est une priorité pour le conseil régional de Besançon qui compte investir plus de 100 millions d’euros dans cette technologie d’ici 2030.

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