Propositions de Jean-Louis Fousseret (PS) : Philippe Gonon (UDI) réagit

Alors que le maire PS sortant de la ville de Besançon dévoile ses premières propositions, ses premières promesses de campagne, Philippe Gonon, membre de l’union rassemblée autour de Jacques Grosperrin, candidat UMP, réagit aux propositions économiques et les qualifie d’« aveu d’échec et de résignation ».

"Le taquet fiscal est atteint. Apre?s avoir augmente? le versement transport de 38% au 01 janvier 2009 et jusqu’a? 275% la CFE entre 2010 et 2014, le maire sortant annonce une pause fiscale. C’est un leurre grossier : il ne peut plus les augmenter car ils sont au taquet le?gal.

Beaucoup de re?chauffe? dans ses propositions. Ses projets d’avenir sont une copie de ses projets de 2008, jamais re?alise?s : du re?chauffe?, la maison de l’emploi et des entreprises, du re?chauffe?, l’ho?tel d’entreprises TIC, du re?chauffe?, l’e?co-pole.

Des e?checs a? re?pe?tition. Les e?checs sont le?gion : Zone d’Auxon, Marnie?res, Portes de Vesoul te?moignent de l’incompre?hension du maire sortant lorsqu’il s’agit du fonctionnement de l’e?conomie. Sa politique immobilie?re est un immense fiasco a? 140 000 m2 vides de toutes implantations et activite?s.

Des mots creux. Et pour cacher le vide de la pense?e et l’absence de toute perspective d’avenir, beaucoup de mots creux, vides de sens : l’e?conomie circulaire, l’incubateur d’e?conomie solidaire, plate-forme d’e?co-innovation. Mais nous ne sommes pas dupes, c’est la de?croissance qui nous est propose?e ici. La mainmise du dogmatisme e?cologique est flagrante.

L’aveu terrible : il faudra ralentir l’investissement.

  • Re?duire, c’est envoyer un message ne?gatif aux entreprises du BTP qui construisent les e?quipements publics de demain,
  • Re?duire, c’est dire adieu a? la transition e?nerge?tique gourmande en investissements
  • Re?duire, c’est renoncer a? faire des e?conomies de fonctionnement que tous reconnaissent comme indispensables
  • Re?duire, c’est reconnaitre l’e?tat lamentable des finances locales.
Renoncer a? accueillir des grandes entreprises, c’est avouer son incapacite? a? re?aliser ce que Montbe?liard a fait avec Herme?s et ses biento?t 500 emplois. L’investissement est la marque de confiance que l’on met dans l’avenir.
Philippe Gonon l’affirme au nom de l’Union : Ne plus investir, c’est baisser les bras. Indignons-nous de ce manque de vision, osons de?noncer ce syste?me, il est temps que les Bisontines et les Bisontins puissent choisir leur mode?le de de?veloppement e?conomique.

(Communiqué)

Quitter la version mobile