Quatre députés du Doubs signent une tribune en faveur d’une “fin de vie libre”

Les Jeunes avec Macron (JAM) de Bourgogne-Franche-Comté ont rédigé ce mois de janvier 2022 une tribune afin de ramener dans le débat national la question du choix de la fin de vie. Fannette Charvier, Eric Alauzet, Denis Sommer et Frédéric Barbier, députés du Doubs, ont co-signé cette dernière.

© Alexane Alfaro

"Dans une période où la question de la liberté est sur toutes les lèvres quand il s’agit d’urgence sanitaire, il est impossible de nier sans marquer de cohérence qu’elle est toutes aussi présente lorsque l’on parle du choix de chacun de mourir dans la dignité", peut-on lire dans la Tribune des Jeunes avec Macron.

Un sujet qui ne "doit plus être tabou"

Selon les JAM de Bourgogne-Franche-Comté, ce sujet ne "soit plus être tabou" : "Ce sujet nous concerne tous et doit faire l’objet d’un débat lors de l’élection présidentielle", précisent-ils.

Un débat relancé après le décès de Paulette Guinchard

Paulette Guinchard, ancienne secrétaire d'Etat aux personnes âgées, à l'initiative notamment de l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA), est décédée en mars 2021 à l'âge de 71 ans après avoir eu recours au suicide assisté.

La mort de cette figure de la vie politique avait alors relancé le débat. Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, avait également signé une tribune publiée dans Libération.

Elle expliquait : "La loi doit évoluer. Elle n’est pas suffisante pour honorer les volontés de celles et ceux, lucides, qui souffrent et se savent condamnés (...) je sais la difficulté de ce débat, car il interroge chacune et chacun d’entre nous sur son rapport intime à la vie et à la mort. Mais la mort fait partie de la vie, et nos conditions de mort valent bien un débat égal à ceux que nous avons sur nos conditions de vie".

Que dit la loi en France ?

La loi Claeys-Leonetti permet l'arrêt des traitements après consultation et avec l'accord de tous les membres de la famille présente. Datant du 2 février 2016, cette loi autorise la sédation profonde et continue pour les personnes dont le pronostic vital est engagé à court terme.

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