”Je souhaite qu’il y ait plusieurs référendums (…) dans les prochains mois” a-t-il déclaré, tout en précisant ”sur les grandes réformes économiques, éducatives ou sociales”. Le chef de l’État n’a toutefois pas listé les thèmes précis ni fixé d’échéance, préférant rester ouvert : ”D’ici à juin, le gouvernement va me proposer plusieurs réformes (…) et sur cette base-là, je dirais on va au référendum, mais je ne m’enferme pas sur un calendrier.”
Concernant l’immigration, Emmanuel Macron a estimé que ce sujet ne relevait pas de l’article 11 de la Constitution, qui encadre le recours au référendum. Il a également jugé qu’un tel scrutin sur la proportionnelle n’aurait ”pas de sens ”.
Autre dossier sensible abordé au cours de l’émission : la fin de vie. Le président s’est montré prudent, n’envisageant un référendum que dans un cas bien précis : ”Je ne le ferai que si c’était bloqué.” Selon lui, la priorité reste au travail parlementaire : ”J’espère qu’il y aura un cheminement respectueux et équilibré qui se fera dans les jours, les semaines et les mois qui viennent.”
Emmanuel Macron a réaffirmé sa position en faveur du texte sur l’aide active à mourir, saluant ”un travail formidable fait par la Convention citoyenne pendant des mois, puis des ministres successifs”.