Régionales: Alain Joyandet est vraiment candidat…

Quelques semaines après Marie-Guite Dufay (PS), Alain Joyandet (UMP) a annoncé sa candidature aux régionales. « Oui, je suis candidat à la présidence de notre région. Je vous le dois », a déclaré le secrétaire d’Etat devant un millier de personnes à Besançon.

©

Ca y est, le chef de file UMP s’est transformé officiellement en candidat aux régionales de mars 2010. « Ce n’est pas une surprise », a reconnu Alain Joyandet cet après-midi à Besançon en annonçant devant un millier de personnes qu’il souhaitait accéder à la présidence du conseil régional de Franche-Comté que les socialistes ont ravi à la droite en 2004.
 
Tout le ban et l’arrière ban de l’UMP, sauf le sénateur Jean-François Humbert, était réuni avec lui à l’occasion d’un show très sarkozien. Il fallait au moins « Une convention régionale de la majorité présidentielle » avec beaucoup de jeunes en t-shirt multicolore à la tribune pour préparer la salle à ce « scoop ».
 
Outre sa candidature, Alain Joyandet a commencé à dévoiler son programme. « Le cœur de notre projet, c’est l’emploi des jeunes. C’est une question cruciale pour demain et elle est à régler aujourd’hui. Nous créerons 3000 emplois en entreprises », a promis le secrétaire d’Etat à la Coopération et à la Francophonie sous les applaudissements. Comment ? En offrant aux entreprises qui embauchent en CDI un jeune au chômage, l’exonération de l’ensemble des charges salariales et patronales ainsi que 10% du salaire pendant un an. « Je sais que c’est possible, c’est une question de volonté politique », a-t-il insisté.
 
Il a également révélé deux autres engagements qui ont fait vibrer la salle. « Nous diminueront d’une manière substantielle les dépenses de fonctionnement de la Région en supprimant un certain nombre de dépenses totalement inutiles et nous n’augmenterons pas les impôts ».
 
Dès la semaine prochaine, le candidat dévoilera une partie des quatre listes départementales. On ne sait toujours pas si lui-même sera tête de liste dans le Doubs ou en Haute-Saône. Il a confirmé lors d’un point de presse que Sylvie Vermeillet et Damien Meslot étaient favoris dans le Jura et le Territoire de Belfort.
 
Sur l’épineuse question de la règle du non-cumul entre une présidence de Région et un ministère validée récemment par Nicolas Sarkozy, le secrétaire d’Etat a indiqué que sa carrière politique ne l’intéressait pas et qu’il se consacrait désormais « au combat pour la Franche-Comté quelles qu’en soient les conséquences ».
 
Sur la candidature dissidente du sénateur UMP Jean-François Humbert, Alain Joyandet ne s’est pas étendu. « La grande famille UMP est aujourd’hui rassemblée. S’il n’en manquait qu’un je continuerai à lui tendre la main », a-t-il simplement lâché encore sous l’effet rassembleur de La Marseillaise qu’il venait d’entonner sur la scène.
 
Quitter la version mobile