Rentrée 2013 : Et l’on reparle de la hausse des tarifs Ginko pour les scolaires…

Suite du feuilleton de la hausse du prix des abonnements en 2012 des abonnements de bus « Diabolo » sur le réseau Ginko du Grand Besançon. Pour le Front de Gauche, « ce n’est pas aux familles qui subissent déjà la crise de plein fouet de subir les hausses imposées par les transporteurs privés« . 

À la veille de la rentrée, le Front de Gauche de Besançon semble vouloir remettre un peu de poids dans le cartable des élus du Grand Besançon en déclarant dans un communiqué que "la gratuité des transports est un facteur d’égalité. Le service public scolaire passe aussi par un droit aux transports gratuits quelque soit le lieud’habitation des familles". 

Pour rappel, en juin 2012, les élus du Conseil Communautaire du Grand Besançon ont voté l'augmentation de l'abonnement de bus "Diabolo" dès la dernière rentrée 2012. 

"Ce tarif mensuel était de 9,30 € pour le premier enfant et de 5,70 € à partir du second ; il a été porté respectivement à 15 € et 10 € en septembre 2012". Une hausse qui avait ému les fédérations de parents d'élèves, puis, tardivement, de certains élus du plateau. Tous parlent d'un problème d'équité. En dehors du Grand Besançon, c'est en effet le département  (conseil général du Doubs) qui prend en charge gratuitement le transport scolaire. "Une solution possible serait l'établissement d'une carte scolaire gratuite (comme pour le reste du département) valable uniquement pour un aller-retour journalier pendant la période scolaire ; ainsi, les familles du Grand Besançon auraient le choix entre la formule payante actuelle et la formule gratuite" renchérit le parti qui déclare que la hausse est un très mauvais signe pour la promotion et de développement des transports en commun nécessaire au désengorgement de la circulation et à la diminution des émissions de CO2 de 20% en 2020. 

Lors de la dernière séance du conseil communautaire du Grand Besançon, Jean-Louis Fousseret a annoncé que la question allait être réglée en bureau. "Nous souhaitons que le bureau revienne sur cette hausse".

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