Reprise partielle de Mim : soulagement pour les magasins de Besançon, Dole et Vesoul

Le tribunal de commerce de Bobigny a validé en début de semaine la liquidation partielle de l’enseigne d’habillements « Mim ».  800 salariés risquent de se retrouver sans emploi. En Franche-Comté, trois magasins sur sept font l’objet d’une reprise par le Suisse Tally Weijl. Besançon Chateaufarine est sur la liste mais pas les magasin d’École-Valentin, de Pontralier, de Belfort et de Montbéliard. 

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Sur les six offres en lice pour la reprise de l'enseigne fondée en 1976, placée en redressement judiciaire en novembre, le tribunal a retenu celle déposée par l'enseigne suisse Tally Weijl qui devrait reprendre notamment dans l'est , en association avec le Français Etam, 71 points de vente sur les 233 magasins en propre (et 90 affiliés) implantés sur toute la France.

Le comité d'entreprise avait voté à l'unanimité pour le plan de reprise de la Compagnie du Clémenty, qui prévoyait de sauver plus de 90 % des emplois en CDI et de relancer la marque. Mais le tribunal a estimé que cette offre ne présentait pas de garanties financières suffisantes, selon l'avocate des salariés, Me Justine Candat, du cabinet LBBA.

Plus de trois millions d'euros étaient nécessaires dans l'immédiat pour faire repartir Mim, qui cumule une dette de 60 millions d'euros et accusait une perte de 9 millions sur le dernier exercice.

Mim comptait six magasins Franche-Comté. Ceux de Besançon Chateaufarine, Dole et Vesoul font partie des enseignes reprises par Tally Weijl.  Les magasins d'École-Valentin, de Pontarlier (affiliés) mais aussi de Montbéliard et Belfort ne sont pas sur la liste. Les salariés n'ont pour l'heure que très peu d'informations sur l'avenir. Les affiliés recherchent actuellement des solutions vers d'autres enseignes afin de pouvoir poursuivre l'activité et sauver des emplois. 

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