Robert Fernier, carnets de guerre

Né en 1895, le peintre pontissalien Robert Fernier avait l’âge de partir à la guerre, lors du premier conflit mondial. Et il partit en 1915.

Incorporé dans les chasseurs à pied, Robert Fernier, alors étudiant à l’Ecole des beaux-arts de Paris, fut de toutes les grandes batailles de la Première Guerre mondiale. S’il eut la chance d’en revenir, contrairement à nombre de ses camarades tombés au champ d’honneur, il refusait, comme beaucoup d’anciens poilus, d’évoquer cette période de sa vie.

Cependant le peintre pontissalien gardait secrètement nombre de souvenirs : photographies prises sur le champ de bataille, livrets militaires, médailles, citations, ainsi que de petits carnets où il avait consigné son quotidien. De ces précieux «"carnets de guerre", récemment retrouvés, Gérard Bédat, le petit-fils de Robert Fernier, a choisi de faire un livre. Il a pris soin d’y glisser les lettres que ce dernier avait envoyées du front à sa famille et de contextualiser ces écrits de son grand-père. Lesquels donnent une vision de ce que fut la vie d’un soldat d’un bataillon de chasseurs à pied durant la guerre 1914-1918, une affectation qu’ont connue la plupart des jeunes francs-comtois du Haut-Doubs.

En pratique :

Gérard Bédat – Robert Fernier, "Robert Fernier. Les années évanouies. Carnets de guerre. 1915-1919", Cabédita, octobre 2014, 208 pages, 22 euros.

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