Santé : la Franche-Comté sur le chemin de l’ambulatoire

Professionnels, associations et acteurs de la santé étaient réunis ce 21 janvier 2015, à Besançon pour la traditionnelle cérémonie des voeux de l’Agence régionale de santé (ARS). L’occasion d’aborder les gros chantiers à venir comme le « virage ambulatoire. »

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Sylvie Mansion partie à la tête de la Caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) du Bas-Rhin à Strasbourg, c’est Jean-Marc Tourancheau, directeur par intérim de l’ARS de Franche-Comté, qui s’est plié au traditionnel discours des vœux. Sans oublier d’abord de la remercier "pour son investissement mis aux services des Francs-Comtois durant les cinq années écoulées", il a ensuite évoqué le projet régional de santé, aujourd’hui arrivé "à mi-parcours. "

Moins de médecins : une nouvelle organisation

La dernière création de l’HéliSmur fait bien sûr partie des sources de satisfaction, tout comme la graduation des soins et la déclinaison des contrats locaux de santé. Chaque Franc-Comtois devant se trouver à moins de 30 minutes d'un centre de soins.

"Ce plan régional a également permis de consolider des filières majeures, comme l’oncologie", a souligné le directeur par intérim. Et d’ajouter au passage, que "la rareté du personnel médical et paramédical appelle nécessairement à une nouvelle organisation territoriale." À l’image du projet commun récemment engagé entre les centres hospitaliers d'Arbois, de Poligny et de Salins-les-Bains dans le Triangle d’Or.

Vers une offre de santé de proximité

Le directeur par intérim a aussi évoqué le virage de l’ambulatoire souhaité par la Ministre de la santé et dorénavant bien engagé en Franche-Comté, qui "rejoint le milieu du peloton national" sur cette question. Restent les grands chantiers à aborder en 2015, à savoir la création de groupements hospitaliers de territoires. "Le panier de services doit être celui d’une offre de santé de proximité."

Il sera aussi question dans l’avenir de réduire le temps passé à l’hôpital, d’optimiser toujours plus la prise en charge et de renforcer la qualité des soins. "Des chantiers conséquents et durables auxquels s’ajouteront les grands plans de santé publique (AVC, cancer, maladie mentale, lutte contre les addictions…) Ce sont des thématiques sur lesquelles nous n’avons pas le droit de baisser la garde."

Pas un mot n’a été dit en revanche sur la succession et la nomination officielle d’un directeur qui pourrait s’inscrire dans le cadre de la fusion Bourgogne-Franche-Comté d’ici 2016.

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