Santé : priorité au vieillissement de la population en 2014

L’Agence régionale de santé (ARS) de Franche-Comté tenait ce jeudi 9 ja,vier  sa traditionnelle cérémonie des voeux. L’occasion de dresser un bilan et de présenter les enjeux à venir.

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Plusieurs acteurs locaux de la santé s'étaient donnés rendez-vous à la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Besançon. Sylvie Mansion, directrice de l'ARS, s'est voulu optimiste. Enumérant quelques unes des actions réalisées en 2013, elle a ainsi rappelé que le projet régional de santé était bien engagé.

Elle a notamment salué le déploiement du dossier médical personnalisé et de l'e-santé, l'accompagnement dans la formation et l'installation des professionnels, la mise en place des maisons de santé (on en compte aujourd'hui 37 en Franche-Comté et 27 autres seraient à l'étude) ou encore l'organisation de débats publics dans chaque département. Sur ce dernier point, la directrice de l'ARS a d'ailleurs insisté sur l'importance de la démocratie sanitaire.

S'adapter aux défis du XXIe siècle

Bien sûr, elle a aussi abordé la question de la nécessaire refondation de la stratégie nationale de santé autour des défis du XXIe siècle. "La Ministre des affaires sociales et de la santé l'a souligné à plusieurs reprises, notre système de santé présente des défaillances : il est essentiellement curatif, trop cloisonné... Son financement est devenu trop rigide, son organisation mal régulée."

Au niveau régional et sur le plan hospitalier, Sylvie Mansion a par ailleurs reconnu que "la situation financière de certains établissements demeure préoccupante, notamment dans le Jura." Tout en rappelant que l’objectif n’était pas de centraliser l’offre au Centre hospitalier universitaire de Besançon mais bien "d’irriguer l’ensemble du territoire et de développer les coopérations".

"En 2050, un Français sur trois aura plus de 60 ans"

Une grande partie du discours était également consacré au projet de loi gouvernemental sur l'adaptation de la société au vieillissement. L'un des enjeux phares de 2014, avec le plan autisme. "En 2050, un Français sur trois aura plus de 60 ans, contre un sur cinq en 2005. Le vieillissement de la population appelle un autre regard sur l’organisation des soins", a fait remarquer Sylvie Mansion.

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