Série d’incendies aux Chaprais à Besançon : le suspect en garde à vue

Du 22 novembre 2022 au 18 janvier 2023, une série d’incendies a été constatée dans un rayon de 500 mètres dans le quartier des Chaprais à Besançon. L’enquête des policiers a permis de trouver un suspect, un homme de 35 ans, déjà connu des services de police en Côte-d’Or.

© Élodie R.

Entre novembre 2022 et janvier 2023, pas moins de 13 véhicules ont été visés par un incendiaire, dont 10 ont été totalement détruits, ainsi qu’une cave et trois locaux à poubelle. Ces incendies ont également engendré des dégâts périphériques importants notamment sur du bitume et des façades d’immeubles.

Déjà arrêté en Côte-d'Or

Les premières investigations ont démontré que le mode opératoire sur la mise à feu des véhicules était identique dans chaque cas. Lors d’un incendie survenu dans le local à poubelle du 102 A rue de Belfort le 12 janvier dernier, un résidant avait intrigué les policiers en raison de son comportement. Son identité relevée, les enquêteurs ont découvert que cet homme avait déjà, dans le passé, été arrêté pour les mêmes faits en 2017, en Côte-d’Or avec la particularité d’avoir le même mode opératoire que les incendies aux Chaprais.

L’étude des différentes procédures à Besançon a montré que lors de ses périples, l’auteur aurait commencé ses actes à environ 500 mètres du 100 rue de Belfort, puis aurait allumé des feux en se rapprochant de cette adresse. Deux incendies à deux heures d’intervalle sur quatre véhicules ont été localisés sur le parking de l’UDAF, rue de la Famille, l’employeur du suspect pendant moins d’un an. 

Des troubles psychiatrique

Des investigations tant techniques que physiques ont permis de le confondre, comme son ADN retrouvé sur un chiffon ayant servi à mettre le feu sous un véhicule. Il a été interpellé à son domicile et placé en garde à vue. Lors de son audition, le trentenaire a déclaré qu’il souffrait de troubles psychiatriques. Il a reconnu être le possible auteur, mais ne plus avoir de souvenir précis, à l’exception de l’incendie dans propre résidence le 12 décembre 2022.

L’enquête a permis, grâce à l’ADN, d’exhumer une procédure de 2013 (prescrite) dans laquelle plusieurs véhicules avaient pris feu avec le même mode opératoire, c’est-à-dire en plaçant du carton sous un pneu.

La garde à vue du suspect est prolongée. Les investigations se poursuivent. 

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