Siège du Crous à Besançon : Jean-Louis qui rit, François qui pleure

Comme nous vous l’annoncions dès ce jeudi matin, la ministre de l’Enseignement supérieur a décidé d’attribuer le siège du Crous de Bourgogne Franche-Comté à Besançon pour 2019 en raison de la fusion des Crous de Besançon et de Dijon. Jean-Louis Fousseret, le maire de Besançon a exprimé sa « grande satisfaction ». François Rebsamen parle lui d’une « erreur » et d’une décision « incompréhensible »

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"Besançon, comme pôle universitaire régional, accueille déjà le siège du Rectorat de région académique et la siège de la Communauté universitaire d’Établissement Bourgogne Franche-Comté (Comue). Le choix d’installer à leur côté le siège du Crous BFC conforte le rôle de pôle d’équilibre du territoire bisontin au sein de la Région Bourgogne-Franche-Comté" se réjouit  dans un communiqué Jean-Louis Fousseret qui estime que la décision de la ministre  reflète une "grande cohérence stratégique et d’intérêt général". 

"Cette décision, qui se fonde aussi sur la place centrale de Besançon entre l’UTBM, l’UB et l’UFC ainsi que sur l’expérience et le travail exemplaire accompli dans le domaine de la vie étudiante à Besançon, met ainsi en lumière la nécessité des convergences et des logiques partenariales au sein de notre Région" poursuit-il  Le territoire bisontin a toujours rappelé son attachement à cette dynamique de partenariat et de complémentarité, seule voie d’avenir pour renforcer la puissance et l’attractivité de l’ensemble des territoires en Bourgogne-Franche-Comté" poursuit-il.

François Rebsamen, le maire de Dijon ne l'entend pas de cette oreille et parle d'une "erreur" et d'un "non-sens stratégique". Il rappelle que le dernier CA du Crous de Dijon, l'ensemble des personnels et étudiants s'étaient prononcés contre cette fusion. "La position centrale de Dijon au regard de l’ensemble des antennes universitaires du Crous de Bourgogne-Franche-Comté aurait pu commander un tout autre choix administratif. (…) D’une part, cette décision ne s’inscrit pas dans un schéma stratégique national puisque seules deux nouvelles régions sont concernées, la Bourgogne-Franche-Comté et la Normandie. D’autre part, une analyse factuelle de la situation des CROUS de Dijon et de Besançon la rend incompréhensible".

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