« L’espace d’un instant, je pensais trouver un peu de réconfort dans l’encadré de l’adjoint à la culture de la ville, M. Dahoui, intitulé «Priorité à la sécurité» (ndlr : article de L’Est Républicain). Mais je me suis vite rendue compte que l’on parlait ici de la sécurité de la Smac et non des habitants de Besançon et de leurs biens personnels.
Une autre voiture avait brûlé quelques jours auparavant dans le quartier Rivotte, je pense que tout le monde a remarqué les panneaux de bus brisés dans toute la ville... Tout au long de l’article, j’ai eu le sentiment que le plus important était cette Smac et le fait que l’ouverture ne soit pas repoussée, mais à aucun moment je n’ai senti un peu de compassion de la part des journalistes ou encore de nos élus.
En attendant, je me retrouve sans véhicule, et je doute que le remboursement de l’assurance me permette de retrouver une voiture du même standing que ma 205. Je suis bien consciente de ne pas être la seule mais je tenais à faire un peu de bruit pour faire réagir les élus face à cette situation que connaissent des dizaines de personnes puisque l’on ne doit plus en parler selon M. Hortefeux ».