SMS coquins : Moscovici dénonce “des insinuations insupportables”

Le député socialiste  Pierre Moscovici  à dénoncé  jeudi  à l’AFP "les insinuations à la fois insupportables et inacceptables" contre lui sur "de prétendus SMS" publiés dans la presse en marge de l'affaire du Carlton et envisage "des poursuites judiciaires si cela devait se poursuivre".

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 "Je m'étonne des rumeurs nées autour de prétendu SMS divulgués par des sources étranges et reprises dans les médias sans la moindre rigueur", a affirmé M. Moscovici dans une déclaration à l'AFP.

 "Je ne peux accepter des insinuations qui sont à la fois insupportables et inacceptables. Je ne comprends ni le contenu, ni l'objet, ni même l'existence de prétendus SMS me concernant dans cette affaire du Carlton", a-t-il ajouté.

Le quotidien Libération affirme jeudi que "les enquêteurs ont identifié des SMS, sans lien apparent avec des soirées coquines" qui "semblent attester que Dominique Strauss-Kahn a aidé à mettre en contact "avec au moins trois de ses amis politiques", parmi lesquels M. Moscovici, Fabrice Pazskowski, chef d'entreprise du Pas-de-Calais mis en examen et écroué notamment pour proxénétisme aggravé dans le cadre du dossier du Carlton.  "Je ne peux pas laisser passer de telles attaques qui me visent en tant qu'homme et aussi en tant que responsable politique aujourd'hui investi au premier plan dans la campagne présidentielle de François Hollande", a réagi le député du Doubs, très probable directeur de la campagne du candidat PS pour la présidentielle.

"Je n'ai rien à voir avec tout ça. Je me réserve la possibilité d'engager des poursuites judiciaires si ces rumeurs attentatoires à ma probité, à mon honneur, à ma respectabilité devaient se poursuivre", a-t-il ajouté.

M. Moscovici souligne qu'à l'époque de ces supposés SMS, il n'avait pas de contact avec DSK. "On parle d'une date de juin 2009 qui n'a aucun sens pour moi, puisque je n'ai eu aucun contact avec Dominique Strauss-Kahn pendant deux ans : de l'été 2008 à l'été 2010".

  "Nous étions à ce moment-là dans une phase d'éloignement politique : nous ne nous sommes pas parlé, nous ne sommes nous pas vus, à l'exception de son anniversaire. Nous n'avions eu aucun échange ni sur ce sujet, ni sur un autre", a-t-il expliqué.

L'ancien ministre affirme également n'avoir eu "aucune relation d'affaires -comme sous-entendu par ces rumeurs - avec M. Paszkowski". "Je n'en ai pas eu et je n'ai jamais été sollicité pour en avoir, encore moins de relations d'une autre nature, celles qui sont évoquées dans l'affaire du Carlton".

M. Moscovici précise qu'il lui "est arrivé de rencontrer M. Paszkowski" mais uniquement "dans un contexte militant, dans le Pas de Calais".   "Je ne laisserai pas davantage salir mon honneur et ma probité par des insinuations à la fois mystérieuses dans leur provenance, peu rigoureuses dans leur développement et surtout totalement inexactes sur le fond", a-t-il prévenu.

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