SMS coquins : Moscovici dénonce "des insinuations insupportables"

Publié le 10/11/2011 - 17:21
Mis à jour le 10/11/2011 - 21:53

Le député socialiste  Pierre Moscovici  à dénoncé  jeudi  à l’AFP "les insinuations à la fois insupportables et inacceptables" contre lui sur "de prétendus SMS" publiés dans la presse en marge de l'affaire du Carlton et envisage "des poursuites judiciaires si cela devait se poursuivre".

 ©
©

pas content

 "Je m'étonne des rumeurs nées autour de prétendu SMS divulgués par des sources étranges et reprises dans les médias sans la moindre rigueur", a affirmé M. Moscovici dans une déclaration à l'AFP.

 "Je ne peux accepter des insinuations qui sont à la fois insupportables et inacceptables. Je ne comprends ni le contenu, ni l'objet, ni même l'existence de prétendus SMS me concernant dans cette affaire du Carlton", a-t-il ajouté.

Le quotidien Libération affirme jeudi que "les enquêteurs ont identifié des SMS, sans lien apparent avec des soirées coquines" qui "semblent attester que Dominique Strauss-Kahn a aidé à mettre en contact "avec au moins trois de ses amis politiques", parmi lesquels M. Moscovici, Fabrice Pazskowski, chef d'entreprise du Pas-de-Calais mis en examen et écroué notamment pour proxénétisme aggravé dans le cadre du dossier du Carlton.  "Je ne peux pas laisser passer de telles attaques qui me visent en tant qu'homme et aussi en tant que responsable politique aujourd'hui investi au premier plan dans la campagne présidentielle de François Hollande", a réagi le député du Doubs, très probable directeur de la campagne du candidat PS pour la présidentielle.

"Je n'ai rien à voir avec tout ça. Je me réserve la possibilité d'engager des poursuites judiciaires si ces rumeurs attentatoires à ma probité, à mon honneur, à ma respectabilité devaient se poursuivre", a-t-il ajouté.

M. Moscovici souligne qu'à l'époque de ces supposés SMS, il n'avait pas de contact avec DSK. "On parle d'une date de juin 2009 qui n'a aucun sens pour moi, puisque je n'ai eu aucun contact avec Dominique Strauss-Kahn pendant deux ans : de l'été 2008 à l'été 2010".

  "Nous étions à ce moment-là dans une phase d'éloignement politique : nous ne nous sommes pas parlé, nous ne sommes nous pas vus, à l'exception de son anniversaire. Nous n'avions eu aucun échange ni sur ce sujet, ni sur un autre", a-t-il expliqué.

L'ancien ministre affirme également n'avoir eu "aucune relation d'affaires -comme sous-entendu par ces rumeurs - avec M. Paszkowski". "Je n'en ai pas eu et je n'ai jamais été sollicité pour en avoir, encore moins de relations d'une autre nature, celles qui sont évoquées dans l'affaire du Carlton".

M. Moscovici précise qu'il lui "est arrivé de rencontrer M. Paszkowski" mais uniquement "dans un contexte militant, dans le Pas de Calais".   "Je ne laisserai pas davantage salir mon honneur et ma probité par des insinuations à la fois mystérieuses dans leur provenance, peu rigoureuses dans leur développement et surtout totalement inexactes sur le fond", a-t-il prévenu.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Besançon inaugure l’écoquartier Viotte, après 20 ans de métamorphose urbaine

Après deux décennies de réflexion, dont dix ans de travaux et 110 millions d’euros d’investissement pour la grappe Sedia et 35 millions d’euros pour SMCI, le quartier Viotte à Besançon, sera officiellement inauguré mercredi 7 mai 2025. On a voulu refaire l’histoire de ce projet emblématique avec Bernard Bletton, directeur général de Sedia-Territoire 25, et Fabrice Jeannot, président du groupe SMCI.

Municipales à Besançon : un collectif citoyen appelle à “repenser l’avenir de la ville, en dehors des logiques partisanes”

À l’approche des élections municipales en 2026, un collectif citoyen sans étiquette, baptisé "Nous sommes tous Besançon", lance un appel à la réflexion collective sur l’avenir de la ville, dans un contexte de fragmentation politique et d'incertitude économique, dans un communiqué du 3 mai 2025.

Le député Laurent Croizier plaide pour l’ouverture des boulangeries et fleuristes le 1er mai

Dans un communiqué du 28 avril 2025, le député Modem du Doubs, Laurent Croizier, prend position en faveur d’une évolution de la législation pour permettre l’ouverture des boulangeries et des fleuristes le jour de la fête du Travail. Une démarche qu’il inscrit dans ”une volonté de bon sens économique et de liberté individuelle”.

Sortie scolaire à la mosquée turque de Pontarlier : Marion Maréchal écrit au procureur de Besançon

Début avril 2025, des élèves du collège André Malraux à Pontarlier ont visité une mosquée turque. La députée européenne Identité-Liberté, ancienne membre de Reconquête et du RN, Marion Maréchal, a écrit un courrier au procureur de la République de Besançon le 25 avril afin que les faits soient examinés.
 

”Le Besançon bashing, il y en a marre ! ” : Grand Besançon Métropole lance la Manufacture du bonheur…

Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole et Benoît Vuillemin, vice-président en charge de l’Attractivité et du Tourisme ont annoncé ce vendredi 18 avril la création de La Manufacture du Bonheur, une initiative pensée comme une boîte à outils au service de l’attractivité du territoire. Objectif affiché : attirer, accueillir et fidéliser talents, entreprises et nouveaux habitants.

L’ancien maire de Besançon et sa directrice de cabinet convoqués devant le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon a été saisi le 25 juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics, annonce dans un communiqué en date du 18 avril 2025, Etienne Manteaux, le procureur de Besançon.

McPhy à Foussemagne : des aides publiques massives pour un avenir très incertain

Moins d’un an après son inauguration, l’annonce de la mise en vente de l’usine McPhy de Foussemagne, spécialisée dans la production d’électrolyseurs, suscite une vive inquiétude parmi les élus communistes et républicains de Bourgogne-Franche-Comté. Dans un communiqué diffusé ce mercredi 16 avril, veille de la visite officielle du ministre de l’Industrie dans le nord Franche-Comté, ils dénoncent un "gaspillage d’argent public" et réclament un changement profond de stratégie pour le développement de la filière hydrogène.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 10.82
couvert
le 06/05 à 21h00
Vent
3.44 m/s
Pression
1014 hPa
Humidité
67 %