Soupçons de matches truqués: Rebsamen défend le club de Dijon

Le ministre du Travail, François Rebsamen, ancien maire de Dijon, s’est déclaré mercredi persuadé de l’innocence du club de Dijon (L2), dans l’enquête sur des soupçons de matches de football truqués.

L'affaire se concentre plus particulièrement sur Nîmes (L2) dont
l'actionnaire principal, Serge Kasparian, est écroué dans l'affaire du cercle de jeux clandestins Cadet, à Paris.
Mais Dijon, en tant qu'adversaire des Gardois lors de la précédente saison du Championnat de France de deuxième division, se retrouve dans la tourmente.
La police soupçonne les dirigeants de Nîmes, qui flirtait avec la
relégation en division inférieure, d'avoir proposé aux Bourguignons de les laisser gagner lors du match retour, en échange d'une contrepartie financière.
"A Dijon, Nîmes a perdu 5 à 1" le 25 avril dernier, a rappelé François Rebsamen, premier magistrat de la ville de 2001 à 2014. "Donc pour un club qui veut de se sauver... C'est pas le résultat qui permet de se sauver", a-t-il ajouté.
Le résultat est-il la preuve de l'innocence de Dijon ? "Absolument", a répondu le ministre du Travail, interrogé sur France Inter.
L'entraîneur de Dijon, Olivier Dall'Oglio, a été interpellé mardi matin dans le cadre de cette affaire.

(Source AFP)
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