TGV Rhin-Rhône : Marie-Guite Dufay reste partiellement optimiste

La présidente de la Région réagit aux propos pessimistes du ministre délégué au Budget sur l’avenir de la grande vitesse à défaut de financement. Marie-Guite Dufay se veut rassurante quant à la deuxième tranche de la branche-est, les deux bouts qui restent à construire vers Dijon et vers Mulhouse, mais se garde bien d’évoquer le sort des branches sud et ouest qui font pourtant partie intégrante du projet de la LGV Rhin-Rhône.

« Les propos de Jérôme Cahuzac, ministre délégué au Budget, qui s’interroge sur la poursuite de l’ambitieux programme de construction de lignes ferroviaires à grande vitesse qu’avait annoncé le précédent gouvernement, ne devraient pas remettre en cause la poursuite de la réalisation du TGV Rhin-Rhône », estime Marie-Guite Dufay, également présidente de l’Association Trans-Europe TGV Rhin-Rhône Méditerranée.

« Le projet TGV Rhin-Rhône s’inscrit dans un schéma européen de liaison rapide entre l’Allemagne au Nord et l’Espagne au sud. Le premier tronçon a été ouvert au trafic en décembre 2011, et les études sont achevées pour la réalisation de deux tronçons complémentaires aux deux extrémités de cette première tranche », poursuit-elle dans un communiqué.

Le 18 janvier 2012, conformément à la déclaration solennelle du président Sarkozy, un protocole d’intention pour la réalisation et le financement de la seconde phase de la branche-est de la LGV Rhin-Rhône avait été signé au ministère des Transports par l’ensemble des financeurs de la première phase, dont l’Etat et RFF. Ce protocole prévoit le bouclage du plan de financement au premier semestre 2013, pour un démarrage des travaux au plus tard en 2014.

« Je suivrai avec une attention toute particulière les travaux de la commission mise en place par Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports, pour hiérarchiser les projets », conclut Marie-Guite Dufay, qui demande à être entendue par cette commission.

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