Triste découverte sur l’aire des “gens du voyage” à Pontarlier

Patrick Genre, le maire de Pontarlier et président de la communauté de communes, s’est rendu sur les plateformes d’accueil des gens du voyage ce dimanche 29 avril 2018 en fin d’après-midi afin de constater les dégâts suite à diverses dégradations. Elles s’élèveraient à plusieurs dizaines de milliers d’euros…Une situation d’autant plus délicate puisque la ville avait investi 250.000 euros sur cette aire l’année dernière. Sous le coup d’une expulsion, la quarantaine de caravanes, présente sur les lieux, est partie avant l’arrivée des forces de l’ordre… 

©

Deux plateformes pouvant accueillir une quarantaine de caravanes ont été fermées sur décision du maire de Pontarlier ce lundi après le passage des forces de l'ordre : "elles sont inutilisables", explique Patrick Genre qui ne cache pas son agacement. "Nous avons vu des poubelles renversées, des détritus éparpillés, des compteurs d'eau et électriques cassés, des sanitaires bouchés. Du silicone a été mis dans les serrures, du mortier et du béton dans les sanitaires pour empêcher leur utilisation".

Une occupation illégale du terrain

Les personnes occupants ces deux plateformes étaient placées sous le coup d'une expulsion par le tribunal administratif suite à une occupation illégale du terrain depuis un mois et demi : "Ils ont consommé pour 16.000 euros de fluides sans rien payer"(comprends le gaz et l'électricité), souligne le maire. "Ils avaient aussi refusé de payer la caution, de signer le règlement intérieur et ne payaient pas leur droit de place". Ils sont partis avant l'intervention des forces de l'ordre. 

250.000 euros investis l'année dernière

Un important investissement avait été entrepris par la Ville pour rénover cette aire : "250 000 euros ont été versés l'année dernière pour l'aire d'accueil et je ne remettrai pas un euro tant qu'on aura pas résolu le problème global de l'accueil de cette partie des gens du voyage". 

Une plainte contre X a été déposée par la Ville de Pontarlier. Une troisième plateforme, qui n'est pas concernée par ces dégradations, reste néanmoins toujours occupée ce mois de mai (soit une vingtaine de places). 

Quitter la version mobile