Un écrivain franc-comtois primé au “Livre sur la Place” à Nancy pour la plus belle dédicace !

Sébastien Lepetit, auteur de « L’Origine du crime » (ed. Flamant Noir) a été remarqué lors du premier grand salon de la rentrée littéraire, le livre sur la place de Nancy. Les 550 auteurs présents, dont les plus grands écrivains du moment, étaient invités à participer au concours de la plus belle dédicace. Et c’est un Franc-Comtois qui l’a emporté ce dimanche 11 septembre 2016.  Sébastien Lepetit sera au salon « Livres dans la Boucle » à Besançon du vendredi 16 au dimanche 18 septembre 2016.

Pour ce concours de la plus belle dédicace, un thème était imposé : "L’écriture, n’est-ce pas un voyage ?".  Après délibération, le jury a choisi de primer la dédicace de Sébastien Lepetit

Voici la dédicace récompensée  :

 Après "Merde à Vauban" publié en 2003 (Prix VSD du polar présidé par Bernard Werber) , Sébastien Lepetit vient de publier "L’Origine du crime", aux Éditions Flamant Noir, une nouvelle enquête du Commissaire Morteau."Aujourd’hui, c’est à Ornans et dans la vallée de la Loue que le policier franc-comtois enquête sur un trafic de faux tableaux de Gustave Courbet".

 Info +

"L'origine du crime" (332 pages – 15,00 €)

 Une toile de Gustave Courbet volée dans un musée, un peintre qui meurt avant même d’être interrogé par la police, un trafic de faux tableaux, une veuve troublante à bien des égards…

Mensonges et faux semblants, ce n’est plus une enquête, c’est un casse-tête !

C’est en boitillant que le fameux commissaire Morteau, aidé de son jeune collègue, tentera de remonter à l’origine du monde, non loin de la source de la Loue, pour essayer d’y découvrir L’origine du crime…

« À quelques pas, Érik Eysson redescendait le sentier, portant sur le dos un sac probablement rempli de couleurs et de pinceaux, auquel était arrimé un chevalet pliant. Il s’arrêta devant Morteau et Monceau pour les saluer. Côte à côte et faisant face à un peintre sûr de lui, portant presque tout son univers sur son dos, les policiers semblaient plus petits, presque intimidés. Bruno Morteau se mit à sourire. C’était justement parce que le peintre n’avait rien, ou plus précisément parce que tout ce qui lui importait tenait dans ce sac à dos, que le monde lui appartenait. Il était libre de sa vie, de ses choix, de s’envoler ou de se poser. Face à lui, les deux fonctionnaires, avec leurs situations professionnelles stables, étaient bel et bien prisonniers de leurs propres vies. Il y avait dans cette rencontre entre les policiers et le peintre la même distance qu’entre Gustave Courbet et les deux mécènes qui l’accueillirent à Montpellier sur le fameux tableau*, et un peu de la même insolence de la part de l’artiste. »

* Note de l’auteur : Le célèbre tableau « La Rencontre », surnommé « Bonjour monsieur Courbet », est visible au musée Fabre de Montpellier. Il représente Gustave Courbet accueilli par son mécène, Alfred Bruyas, et son domestique. Courbet est dans la lumière et le mécène est dans l’ombre, l’artiste les regarde de haut tandis que le riche ferme les yeux et le valet baisse la tête. Courbet veut ainsi montrer la supériorité de l’art sur le monde, même celui de l’argent, ce qui était un message fort sous le Second Empire où le pouvoir de l’argent était presque sans limites. Mais les critiques de l’époque n’y verront que de la prétention.

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