Un Franc-Comtois à Cannes

Passionné de cinéma, Jérôme Bœuf, membre du festival du film Lumières d’Afrique à Besançon, s’est rendu sur la croisette au Festival de Cannes du 15 au 21 mai 2016 pour découvrir les dernières nouveautés. Il raconte à MaCommune.Info l’ambiance du tapis rouge et ses coups de cœurs.

MaCommune.Info : Pourquoi êtes-vous parti à Cannes ?

Jérôme Boeuf : "Je suis en charge des courts métrages pour le Festival du film Lumières d’Afrique de Besançon et donc je suis parti, entre autre, à la recherche de nouveaux films. Il faut savoir que Cannes, c’est un festival de cinéma certes mais c’est aussi un congrès. C’est un véritable marché du film où des professionnels du monde entier se rencontrent pour échanger, vendre des films et nouer des partenariats. Dans une salle du palais du festival il y a un marché du court métrage par exemple. Sur place l’on peut visionner des centaines de films ; j’en ai vu 25. Je n’ai pas réussi à tous les voir intégralement mais cela m’a déjà permis de me faire une idée sur le film et sur les réalisateurs. C’est l’occasion aussi de prendre des contacts avec les professionnels du cinéma. Cannes représente pour moi un quart des films que je regarde pour sélectionner ceux qui seront diffusés en novembre prochain à Besançon lors de notre festival Lumières d’Afrique.

Des coups de cœur ?

J.B.: "Je n'ai pas le temps de visionner l’ensemble des courts métrages car nous avons uniquement des sessions d’une heure de visionnage donc j’ai pu regarder les films les plus courts : 7/ 8 minutes. C’est compliqué d’avoir une vision d’ensemble sans avoir vu tous les films, en plus, pour certains je n’ai vu que le début. C’est très difficile de juger un film par rapport à un autre. C’est d’ailleurs pour cela que le réalisateur, Woody Allen, refuse que ses films soient mis en compétition face à d’autres films car il considère que les réalisateurs devraient traiter le même sujet pour être en compétition. L’année dernière j’avais trouvé que les films présentés étaient plus graves, cette année les projections et les thèmes abordés étaient plus variés, malgré la part belle aux films d’horreur".

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué à Cannes ?

J.B.: "C’est qui m’a le plus marqué en arrivant c’étaient les mesures de sécurité. Elles étaient un peu plus renforcées et très visibles. Il y avait beaucoup de CRS dans les rues de la ville. Au final, je me suis rapidement rendu que les mesures n’étaient pas plus drastiques que les années précédentes et j’ai vite été rassuré et retrouvé l’ambiance du Festival de Cannes.

Des rencontres aussi avec Sandrine Kimberlain et Laëticia Casta qui présentaient leurs films aux spectateurs dont je faisais partie. J’ai pu, de loin, à plusieurs mètres, apercevoir le tapis rouge…

Qu’est-ce qui vous plait dans ce Festival ?

J.B.: "Ce qui me plait énormément, c’est de pouvoir découvrir des films qui ne sortiront peut être pas au cinéma ou pas en France. Par exemple, les films coréens pour lesquels j’ai une affection particulière, notamment pour les polars coréens, et découvrir aussi des films de monde entier et en avant-première. C’est vraiment très intéressant car ces cinémas étrangers ne sont pas toujours très bien distribuer dans l’hexagone.

Le Festival de Cannes pour Jérôme Bœuf en chiffre

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