Un frontalier pris en otage en Suisse et relâché dans le Doubs

L’employé français d’une société horlogère suisse a été pris en otage en début de semaine, lors du braquage de son entreprise par trois individus qui l’ont finalement relâché dans le Doubs.

Les entreprises d’horlogerie et les matériaux précieux avec lesquels elles travaillent attirent les convoitises. Les établissements Joseph Erard, situés au Noirmont, dans le canton du Jura suisse, en ont fait l’amère expérience.

Vers 5h lundi 26 novembre 2012,  trois individus cagoulés et armés se sont présentés aux portes de la manufacture horlogère avec la ferme intention de faire main basse sur les trésors de la société.

Mais ils se sont heurtés à un système de sécurité efficace et n’ont pas pu accéder au coffre. Contraints de repartir bredouilles, les braqueurs ont pris en otage un salariés habitant Maîche, dans le Doubs, pour couvrir leur retraite.

Les autorités suisses ont prévenu les gendarmes du Doubs et le plan d'intervention transfrontalier a été déployé. Les gendarmes de Maîche et de Morteau ont immédiatement été mobilisés.

L’otage français, âgé de 34 ans, a finalement été relâché vers 7 heures par ses ravisseurs au niveau de la commune de Charmauvillers, dans le Doubs, à quelques kilomètres du Noirmont. S’il n’a pas été sérieusement blessé, il reste très choqué, a indiqué la gendarmerie.

Dans la foulée, la gendarmerie a retrouvé à Cernay-l’Eglise un utilitaire calciné. Le véhicule correspond à celui utlisé par les bandits, qui se sont évaporés dans la nature.

La gendarmerie lance un appel à témoins (0800.004.843)

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