“Un mois sans voiture”: Ginko lance un challenge à 34 personnes…

C’est parti ! 34 personnes ont été sélectionnées pour relever le défi du « mois sans voiture » lancé par Ginko et ses partenaires. Du 1er au 30 juin 2021, elles devront tester de nouvelles mobilités pour effectuer leurs divers trajets quotidiens. Carol Ambrosini, directeur marketing, clients et mobilités pour Kéolis Besançon Mobilité, nous en dit plus…

© Ginko

Les participants sélectionnés sont âgés entre 22 et 63 ans (2/3 résidents à Besançon et 1/3 dans les communes périurbaines). On retrouve aussi bien des étudiants que des chefs d'entreprises, des artisans...  

Les participants à l'opération ont été sélectionnés sur trois critères :

maCommune.info : Comment est née l'idée du "mois sans voiture" ?

Carol Ambrosini : "C'est une opération qui existe dans d'autres agglomérations. Elle était normalement prévue pour le mois de juin 2020, mais la crise a repoussé le projet. Elle se tient finalement cette année du 1er au 30 juin. Dans de nombreuses agglomérations, la majorité des trajets en autosolisme. Lutter contre ce phénomène a des vertus environnementales, économiques et sociétales".

mC : Quel est l'objectif de l'opération ?

Carol Ambrosini : "L'idée est de montrer les solutions qui existent et que l'on peut utiliser d'autres mobilités (tramway, bus, trains, autopartage...). Cela demande certes une organisation différente, mais il est possible d'y arriver. Ce challenge permet aussi de conquérir de nouveaux clients en faisant découvrir les offres du territoire. L'objectif principal est de faire évoluer les comportements vis-à-vis de ces modes de transports".

Pour faciliter les déplacements :

mC : Un conseiller en mobilité sera désigné pour les participants, comment cela va-t-il se traduire ?

Carol Ambrosini : "Chaque participant sera encadré par un agent de Kéolis Besançon Mobilité. Son rôle sera de conseiller, d'orienter et informer sur les solutions de mobilité. En interne, le conseiller animera une communauté sur les réseaux sociaux".

mC : Comment allez-vous tirer les conclusions de cette expérience ?

Carol Ambrosini : "Chaque participant a un carnet de bord où il inscrit tous ces déplacements. Nous allons ensuite le récupérer et en discuter via la communauté créée sur les réseaux sociaux.

Après quelques mois, nous allons également faire un bilan afin de voir si le participant continue à utiliser les autres solutions de mobilité et de quelle manière il le fait (régulièrement en prenant un abonnement ou de manière plus occasionnelle pour effectuer des déplacements familiaux).

À terme, on peut imaginer que les participants deviennent des ambassadeurs des mobilités alternatives et notamment du réseau Ginko".

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