Marie-Guite Dufay et Christiane Barret les ont rencontré afin d’apporter des réponses collectives face à la crise que subit le secteur grâce à un plan d’action régional. L’Etat et la Région ont renouvelé leur engagement pour le développement de l’agriculture régionale et leur volonté de mobiliser des moyens communs.
Un plan d'urgence en deux volets
Le premier volet du plan d'urgence concerne les aides conjoncturelles pour permettre aux éleveurs de faire face à la crise, en particulier avec le fonds d’allégement des charges (FAC) relevant du plan de soutien à l’élevage national qui permet d’aider les éleveurs les plus endettés et fragilisés, avec une proposition de répartition d’une seconde enveloppe en 2016.
Le deuxième volet d’action relève d’aides structurelles pour les filières courtes et longues, afin d’améliorer leur compétitivité grâce
- à une adaptation des aides à l’installation et à la transmission,
- à l’accompagnement à la modernisation des exploitations en plus des crédits supplémentaires mobilisés en 2015,
- aux actions pour favoriser les revenus complémentaires liés à la production d’énergie avec le soutien à la méthanisation.
Les aides précédentes
Sur les actions structurelles, Marie-Guite Dufay a rappelé ses engagements pour le lancement rapide d’un audit des filières en lien étroit avec la profession, afin d’identifier localement les mesures structurelles aptes à débloquer les situations de crise et à accompagner la modernisation des exploitations. Elle a rappelé son souhait de travailler à la dynamisation des circuits-courts et aux achats de productions locales en incitant notamment les lycées de la Région à privilégier les approvisionnements locaux. De son côté, la Préfète de région a rappelé les mesures conjoncturelles mises en place par l’Etat. Celles-ci concernent
- les aides en trésorerie pour plus de 3000 dossiers, à hauteur de 8,4M€ en 2015 complétée par une seconde enveloppe en février 2016
- la restructuration des dettes pour plus de 290 dossiers pour environ 0,7M€
- l'allégement des charges sociales (MSA) et fiscales (DRFiP).
D'autres questions ont été abordées lors de cette rencontre comme la simplification des normes et l’exploitation des énergies renouvelables par les agriculteurs, en s’appuyant sur des situations précises qui seront transmises par la profession et qui pourront faire l’objet de travaux conjoints Etat-Région et être relayés au besoin à l’Association des Régions de France.
Retrouvez ci-dessous nos précédents articles sur la crise agricole :
(Communiqué)