Une caborde du XIXe siècle au musée des maisons Comtoises de Nancray !

Le musée des Maisons comtoises de Nancray complète sa collection d’édifices avec une caborde provenant du quartier des Tilleroyes à Besançon. La pose de la première pierre de cet abri datant du XIXe siècle s’est déroulée jeudi 7 mai 2015.

©

S’étant partiellement écroulée à cause de la dégradation du bois, M. Courtois a fait don de sa caborde au musée des Maisons comtoises. 150 palettes d’une tonne et demi chacune seront ainsi déplacées du quartier des Tilleroyes jusqu’au musée de Nancray. La pose de la première pierre s'est déroulée le 7 mai 2015 à onze heures.

L’édifice s’érigera sur neuf mètres de diamètre et six mètres de hauteur. 

Reconstruite à proximité du bâtiment d’accueil, la caborde sera accompagnée de murets en terrasse et de ceps de vignes, inédit au musée des Maisons comtoises. Elle sera reconstruite par la structure d’insertion API 25, Association Patrimoine Insertion, dirigée par M. Sitz. Six ouvriers apporteront chaque jour leur pierre à l’édifice dans ce projet de conservation du patrimoine.

Xavier Perrin, coordinateur du chantier, prévoit l’aboutissement de la restauration pour la fin de l’année 2015. L’inauguration est prévue au printemps de 2016. 

Qu’est-ce qu’une caborde ?

La caborde désigne une cabane circulaire en pierres sèches, partiellement enterrée. Plusieurs vignerons s'en partageaient l’usage. Les viticulteurs y entreposaient leurs outils, ou s’en servaient comme abri lors d'orages. Gérard Alexandre, retraité passionné par les cabordes, nous raconte que "les carbodes du quartier des Montboucons auraient même servi de refuge lors d’une épidémie de peste au XVIe siècle !" 

Les cabordes seraient encore une cinquantaine à témoigner des 1700 hectares de vignes qui arboraient les collines vinifères de Besançon au XVIIIe siècle. Trois d’entre elles sont référées comme monuments historiques.

Faites un don ! 

Faites un don via La Fondation du Patrimoine pour financer le démontage et remontage d’une caborde en pierres sèches du XIXe siècle provenant de Besançon.

Quitter la version mobile