Une manifestation contre la répression des free party à Besançon

Suite à une initiative nationale lancée par le compte Instagram ”Tekno anti-répression”, le collectif Franche-Comtek appelle à manifester dans les rues de Besançon samedi 13 avril 2024. Objectif : protester contre ”la politique répressive que mène l’Etat à l’encontre des free party depuis plus de 30 ans et plus particulièrement ces cinq dernières années.”

© Activedia/Pixabay

Dans un communiqué du 11 avril, le collectif Franche-Comtek explique qu’en 2019, ”le gouvernement fait le choix de la répression totale avec une nouvelle loi durcissant le célèbre amendement Mariani, déjà dénoncé depuis 23 ans par le mouvement free party. Ainsi, les organisateurs et les participants sont maintenant traités de délinquants.”

De nouveaux outils répressifs

Il dénonce un ”durcissement de cette loi qui s'accompagne de nouveaux outils répressifs : facilitation des saisies, arrêté préfectoraux, amendement des participants, surveillance accrue des organisateurs dans leurs vies privée, harcèlement des propriétaires de terrains, déploiement rapide et important de forces de l'ordre hostiles à l'égard des participants, justice expéditive...

Le résultat est clair : isolement social, troubles sanitaires, amincissement de l'offre culturelle présente dans nos régions rurales, mise en danger des participants…”

Les revendications de Franche-Comtek est clair : il demande l’arrêt de cette ”politique répressive et de l’utilisation abusive des outils répressifs” cités précédemment. 

”Nous cherchons la reprise d'un dialogue pour que nous puissions continuer à faire la fête librement, car c'est la loi et son utilisation par le préfet qui fait de nous des délinquants” et de citer le rapport du Sénat sur la loi de 2019 : ”S’agissant du renforcement des sanctions (article 2), la transformation de la contravention actuelle en un délit est une réponse adéquate et proportionnée au trouble que causent les rassemblements illégaux. La qualification en délit permettra désormais à la police judiciaire de conduire des enquêtes en flagrance et des interrogatoires..."

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