Déjà un an pour la boutique Réserve naturelle à Besançon

La marque Réserve naturelle existe depuis bientôt trente ans mais ne s’est implantée que le 20 mai 2014 à Besançon. Après un an de présence au centre-ville de Besançon, comment ça marche ? Pourquoi ça plait ? Nous avons rencontré Aline Tisserand, 26 ans, responsable du magasin… 

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Réserve naturelle s’est installée le 20 mai 2014 au 32 grande rue à Besançon. Aline et Morgane gèrent le fonctionnement du magasin. C’est l’unique boutique en Franche-Comté, et elle n’a pas à rougir de son chiffre d’affaire. Selon Aline Tisserand, la boutique bisontine est "l’une des meilleures franchises", avec un chiffre d’affaire qui s’élève à environ 240.000 euros.

Une réserve pas si naturelle 

Créée en 1986, Réserve naturelle est implantée en France, dans les DOM-TOM, en Suisse et bientôt en Turquie. Malgré son appellation, le magasin ne bénéficie d'aucun produit à proprement dit "naturel". Avec une centaine de boutiques, "les amalgames sont donc nombreux autour de la marque" admet la responsable, raison pour laquelle les "gammes changent progressivement de nom, au profit d’«Adopt»".

Bio, non. Mais écolo ? La boutique fut l’une des premières à mettre en place un système de recyclage : tout client qui rapporte son produit vide bénéficie de 20% de réduction. 

Néanmoins, d’autres grands labels ont récemment mis en place ce système. Comment Réserve naturelle parvient alors à s’imposer face aux géants des cosmétiques comme Sephora ? Pour Aline, ils ne sont pas "concurrents", car ils ne "vendent pas les mêmes marques" et ne "vendent pas aux mêmes prix". 

"Nous ne payons pas notre visibilité"  

"L’élément phare de notre boutique ? Nos parfums à 5,95 euros". Aline maintient que les produits de Réserve naturelle justifient leur prix bas par une fabrication locale. Les parfums sont conçus dans des laboratoires à Bordeaux. Les autres cosmétiques sont fabriqués en France ou en Italie et ne nécessitent donc pas d’importants coûts de transport. 

De plus, la boutique a basé son modèle économique sans publicité ni effigie, "nous ne payons pas pour notre visibilité" déclare Aline Tisserand.

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