Une trentaine d’infirmier.eres de bloc opératoire manifeste au CHU de Besançon

Suite à l’appel à la grève nationale de l’Union syndicale des associations d’infirmie.eres de bloc opératoire diplômé.es d’Etat (Unaibode) dont le Syndicat national des infirmiers de bloc opératoire (Snibo), une trentaine d’infirmier.eres de bloc opératoire (Ibode) s’est rassemblée jeudi 7 novembre 2019 sur le parvis du CHU de Besançon. Pourquoi les Ibode sont-ils en grève ? Réponses…

Grève des ibode à Besançon ©DR ©

Les infirmier.eres de bloc opératoire sont les assistants du chirurgien. Leur travail consiste à réaliser au quotidien "des actes d'une particulière technicité et sont les garants de la sécurité et de l'hygiène dans les blocs opératoires" est-il rappelé dans un communiqué de presse.

Depuis quatre ans, les Ibode disent subir "les incohérences du ministère de la Santé qui organise un flou volontaire sur les problématiques soulevées par les responsables des syndicats Unaibode et Snibo". Durant cette période, les Ibode ont vu deux reports et un recours en Conseil d'État de leurs actes exclusifs, pourtant reconnus par le décret du Premier ministre du 27 janvier 2015.

Face à ces incohérences, "vécues comme un profond manque de respect envers les professionnels des blocs opératoires", la mobilisation des Ibode devenait "inéluctable" précise Anne, infirmière de bloc opératoire diplômée d'État.

Les Ibode dénoncent également la mesure 8 du plan pour sauver les urgences, présenté par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, visant à autoriser de suturer et de pratiquer des immobilisations comme les plâtres. Cela a été vécu "comme par un affront supplémentaire par les Ibode". Selon eux, la ministre autorise ainsi "la pratique d'actes spécifiquement dédiés à des spécialistes qui ont une formation spécifique."

Les revendications :

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