Violences et saccage d’un appartement à Besançon : trois suspects interpellés

Trois hommes ont été interpellés et placés en garde à vue mardi à Besançon, suspectés d’avoir pris part au saccage d’un appartement qui a fait deux blessés, le 11 juillet dans un quartier sensible de la ville, a-t-on appris de source policière.

© Alexane Alfaro

Les suspects, défavorablement connus des services de police, sont âgés d'une vingtaine à une quarantaine d'années. Ils devaient être présentés mercredi au parquet de Besançon qui a l'intention d'ouvrir une information judiciaire et de demander leur placement en détention provisoire, a-t-on précisé de même source.

Une vingtaine de personnes, munies de bâtons et de couteaux, avaient pris part à cette attaque d'un appartement situé rue de Franche-Comté, dans le quartier Planoise de Besançon. Après avoir enfoncé la porte d'entrée, "ils ont tout cassé, les meubles, les assiettes... Tout a été vandalisé en dix minutes. Je n'ai jamais vu un tel déchaînement de violence dans une maison", avait déclaré après les faits Margaret Parietti, vice-procureure de Besançon.

La famille nombreuse qui vivait dans l'appartement, d'origine macédonienne, avait réussi à se réfugier juste à temps à l'étage supérieur, avec son bébé de neuf mois. Au moment où la bande s'apprêtait à en découdre avec eux, la police est intervenue sous les yeux de quelque 200 badauds présents dans la rue, attirés par le bruit, provoquant la fuite des vandales, selon Mme Parietti.

Une femme de 65 ans de la famille visée a été blessée à la main d'un coup de couteau. Trois coups de feu ont également été tirés durant l'altercation, dont l'un a légèrement blessé à la hanche un homme qui ne faisait pas partie de la famille agressée, sans qu'il soit établi qu'il faisait partie des agresseurs. L'arme n'a pas été retrouvée et l'enquête n'a pas déterminé qui avait tiré.

Les policiers de la sûreté départementale de Besançon, en charge de cette enquête pour "violences en réunion", évoquent l'hypothèse d'une "inimitié entre deux familles principales". Mais les suspects n'ont pas de liens familiaux.

(Source AFP)

Quitter la version mobile