Y-a-t-il quelqu’un pour sauver une vie ?

Dans le cadre de la 4e semaine de la sécurité des patients, le club des urgentistes bisontins du CHRU organisait ce vendredi 28 novembre 2014 une journée de sensibilisation aux premiers gestes qui sauvent après un arrêt cardiaque.

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Le CHRU de Besançon a mené plusieurs actions autour de "la coordination des professionnels de santé pour la sécurité des patients en ville, à l’hôpital et en médico-social". Plusieurs thèmes ont été abordés à travers une expo, distribution de flyers, des ateliers et même une "boite à coucou"  : l'hygiène des mains, les bons réflexes de la prise médicamenteuse, l'accompagnement des traitements et la continuité de sa prise en charge entre les acteurs hospitaliers et libéraux. Pour clore cette semaine de la sécurité des patients, le CUB, club des urgentistes bisontins a animé dans le hall d'accueil de l'hôpital Minjoz un atelier "réanimation" pour les professionnels, les patients et les visiteurs.

Une vidéo de 7 minutes avec les équipes du SAMU 25 réalisée par le Dr Piller Laure-Estelle retraçant "la chaine de survie" était diffusée dans le hall d'accueil de l'hôpital Minjoz. "Ce petit film tourné dans magasin de sport de Besançon simule l'arrêt cardiaque d'un client et retrace toute la procédure de prise en charge du patient tout en montrant les coulisses du SAMU de l'alerte, à l'appel au 15 (préférez le 112), au massage et à l'utilisation d'un défibrillateur et jusqu'à l'arrivée des secours… " Tout un déroulé qui sera ensuite repris avec un médecin urgentiste pour un essai pratique sur un mannequin. Une quarantaine de personnes se sont prêtées au jeu le matin. Les deux médecins urgentistes en attendaient autant l'après-midi. 

Besoin de formation… 

"On se rend compte que beaucoup de personnes se montrent intéressées et déplorent ne pas vraiment être formées aux premiers de secours" constate le Dr Piller. Mais n'est-ce pas le rôle de l'école ? '"ll y a le dispositif 'APS (apprendre à porter secours) de la grande section de maternelle jusqu'au lycée pour assurer un continuum adapté tout au long de la scolarité, mais il semble qu'il ne soit pas appliqué de manière uniforme dans les établissements…" poursuit le Dr Christophe Lambert du pôle Urgences du CHRU de Besançon. D'où l'intérêt de ces journées de sensibilisations. Le meilleur moyen de ne pas paniquer étant de se former régulièrement. 

Info + 

Une application pour smartphone à conseiller : "Staying Alive" (ex arrêt cardiaque) cartographie les défibrillateurs et rappelle les gestes qui sauvent avec la chaîne de survie  : Appelez, Massez, Défibrillez et attendez les secours"

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