40 000 personnes travaillent de près ou de loin pour le secteur automobile en Franche-Comté alors qu’une baisse d’activité de 15 à 30 % force les entreprises à baisser leurs régimes de production.
Pour remettre le moteur en marche, l'Etat va débloquer plus de 3 millions d’euros par an sur les trois prochaines années dans le cadre du dispositif « Engagement de développement de l’emploi et des compétences » que la Franche-Comté sera la première à mettre en oeuvre en France.
En clair, il s’agit d’une enveloppe destinée à aider les salariés à « adapter leurs compétences aux évolutions technologiques » en cas de changement d’emploi dans ou hors du secteur automobile.
En parallèle, 3,7 millions d’euros de crédits seront versés à l’usine PSA de Sochaux dans la cadre d’une convention de « revitalisation » qui pourrait entrainer la création de plusieurs centaines d’emploi en Franche-Comté. L'objectif est de compenser les 972 suppressions de postes du plan de départ volontaire de 2007 chez PSA Sochaux.
Alors que plus de 1 000 intérimaires ont été renvoyés et que l’usine sochalienne fermera ses portes du 5 décembre au 5 janvier, la CGT a exprimé « sa colère ». Le syndicat estime que les mesures annoncées vendredi dernier « n’empêchent pas les suppressions d’emploi mais visent à accompagner les salariés dont les emplois sont supprimés ».