2.000 personnes en fête autour du Front de gauche et de Jean-Luc Mélenchon

Au pied de la Citadelle, sur le site de la Rodia, le Front de Gauche était en fête ce samedi 15 juin à Besançon. Non pour se réjouir de « la politique d’austérité actuelle« , mais bien pour resserrer les liens , lutter contre l’amertume ambiante et défendre les valeurs d’une certaine partie de la gauche à moins d’un an des municipales.  Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de Gauche et  Patrice Bessac, porte-parole du PCF étaient de la fête… 

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"À Besançon, jamais une organisation politique n'était parvenue à fédérer 2.000 personnes pour une fête populaire"(...)Ce fut une très très belle fête citoyenne et populaire !" se réjouit le Front de gauche du Doubs (voir ici), organisateur de ce rendez-vous sous le soleil de la Rodia. "Nous étions nombreux et heureux..."

Entre animations, concert rock Jean-Luc Mélenchon s'est souvenu de ses 20 ans dans la capitale comtoise lorsqu'il était étudiant, de cette manif' des Lip en septembre 2013. "Je me souviens de Minjoz lorsqu'il était maire de Besançon, j'ai connu Robert Schwint, un ami personnel...". Et forcément, lorsque l'on parle "mairie",  les prochaines échéances électorales sont au coeur des questions... 

Mélenchon pas candidat à Besançon ...

Même s'il prône des listes autonomes de front de gauche au premier tour des municipales partout où cela est possible, il ne veut pas en faire une règle immuable. Rappelons qu'en 2008, la liste commune PS - écologistes et communiste menée par Jean-Louis Fousseret à Besançon l'avait emporté dès le 1er tour avec 56,8% des voix. Alors, quid des municipales de 2014 ? "Ce n'est pas moi qui vais décider s'il doit ou non y avoir une liste Front de gauche, dès le premier tour. C'est localement que les militants vont voter cet automne et ce qu'ils décideront sera sans doute ce qu'il y a de mieux...

Si pour le premier tour, tout reste officiellement "ouvert" à Besançon, l'adjoint Christophe Lime ne cache pas son envie de continuer à co-gèrer la Ville (lire l'article de  Jérémy Chevreuil France 3 Franche-Comté). Une certitude en revanche, Mélenchon, n'affiche aucune ambition politique pour briguer le fauteuil de maire à Besançon malgré quelques rumeurs. Non, l'homme voit plus loin : les élections européennes. Il souhaite d'ailleurs continuer à rester "un bon et efficace" député européen comme il l'a récemment déclaré.  "Nous voulons changer le monde" lance-t-il.

Mais avant cela, Mélenchon sait qu'il doit continuer à se battre sur le dossier  des retraites en France suite à la préconisation d'un allongement de cotisation à 44 années. "Partout où ils ont retardé le départ à la retraite, partout l'espérance de vie diminue, il devrait réfléchir à ça avec leurs têtes qui sont si bien remplies..."C'est dit... à la Mélenchon ! 

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