45 000 emplois dans l’économie sociale et solidaire en région

L’économie sociale et solidaire (ESS) se porte plutôt bien en Franche-Comté. C’est ce qui ressort d’un état des lieux récemment dressé par la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (CRESS) et son observatoire.

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Avec près de 45 000 emplois salariés, soit 12% de l’emploi en région, le secteur serait d’ailleurs parmi ceux qui résistent le mieux à la crise. De par ses activités (services à la personne, aide à domicile, insertion…), l’ESS n’est en effet pas concerné pas les problèmes de délocalisations ou de dividendes. « Et si on constate un tassement des emplois dans l’économie sociale et solidaire depuis deux ans, dans le reste de l’économie, ils ont en revanche diminué », explique François Baulard, délégué général du CRESS.

Malgré un ralentissement, le secteur voit ainsi un maintien des emplois, hormis peut-être dans l’aide à domicile qui aurait tendance à diminuer. « C’est aussi en fonction du pouvoir d’achat des ménages », note François Baulard.

En région, les grands employeurs de l’ESS oeuvrent majoritairement dans les activités sanitaires et sociales. La plupart d’entre eux sont localisés dans le bassin bisontin, comme l’association Les Salins de Bregille ou l’ASSAD Besançon-Pontarlier.

Une économie au service de l’humain

La situation semble ainsi favorable à son développement ; d’autant que le Conseil régional de Franche-Comté souhaite apporter son soutien à cette façon d’entreprendre, basée sur l’humain et le non lucratif. Il a d’ailleurs intégré un plan de l’économie sociale et solidaire dans sa stratégie régionale économique.

« Il ne s’agit pas de dire que c’est la réponse de demain. L’idée est plutôt de savoir comment nous pouvons partager cette conception d’une économie au service de l’humain, et en faire profiter les autres secteurs », remarque Jacques Seguin, président du CRESS.

La mise en place d’une formation continue des dirigeants de l’ESS est également à l’étude. « Nous réflechissons à la création d’un institut de formation sans murs. L’idée serait de lancer une première formation en 2013 », commente Jacques Seguin.

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