«Notre effort en faveur des constructeurs va être massif. De quoi parle-t-on? De sommes qui sont de l'ordre de 5 ou 6 milliards d'euros», a déclaré le chef du gouvernement. Mais le Premier ministre a averti qu'il n'y aurait «pas d'effort de l'Etat sans engagement des constructeurs».
«Il n'est pas question que l'Etat vienne en aide à un constructeur qui déciderait de fermer purement et simplement un ou des sites de production en France», a-t-il insisté. Il ne s'agira pas de dire «on prend et on délocalise», a également dit le chef du gouvernement.
«Nous attendons donc en contrepartie que leurs engagements soient exemplaires tant sur les volumes de production en France qu'en termes de relations vis-à-vis de la la chaîne de sous-traitance», a ajouté M. Fillon.