83 postes supplémentaires grâce au plan d’urgence en Franche-Comté

Dans le cadre du plan d’urgence adopté par la nouvelle majorité, 83 postes dont 10 de professeurs, ont été créés dans la région. 217 913 jeunes Francs-Comtois sont accueillis ce matin dans 1285 écoles, 147 collèges et 70 lycées.

« C’est une rentrée qui est bonne », a estimé hier à Besançon le recteur Eric Martin. « Sur 1504 établissements scolaires, on découvrira certainement un problème ou l’autre, mais globalement ont a répondu à la demande des parents et des élèves », a-t-il complété. La panne informatique de huit jours à la suite d’un coup de foudre n’a pas eu d’incidences sur la préparation de la rentrée, même si le recteur a constaté quelques cheveux blancs supplémentaires…

Outre les 10 postes de professeurs des écoles, l’académie bénéficie de 34 postes supplémentaires d’aides éducateurs supplémentaires, de 26 postes supplémentaires pour l’accompagnement des handicapés, de 5 professeurs du second degré supplémentaires dans des disciplines sous tension et de 8 postes supplémentaires d’assistants de prévention et de sécurité.

Une nouvelle loi en 2013

En plus de ces 83 postes, l’académie comptera également 244 contrats uniques d’insertion supplémentaires. Ils sont prioritairement affectés à l’accompagnement du handicap, puis à l’aide administrative apportée aux directeurs d’école.

« Nous sommes dans une phase de préparation d’une loi sur l’école qui refonde celle de 2005, mais elle n’entrera en vigueur que pour la rentrée 2013. Pour celle qui nous concerne dans l’immédiat, il n’y a pas de grandes réformes », a expliqué le recteur qui a rappelé que l’académie de Besançon peut apporter sa pierre à l’édifice de la nouvelle loi sur son site internet ou dans le cadre de débats ouverts au public.

Le 12 septembre aura lieu une rencontre sur le lycée à Belfort et une autre à Besançon consacrée aux rythmes éducatifs (invitation à retirer sur le site de l’académie). « Tout un chacun peut contribuer à éclairer le débat national. D’ailleurs, on sent qu’il y a une expression qui émerge », a constaté avec satisfaction Eric Martin.

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