Réforme du “choc des savoirs” : le Snes-FSU dénonce un “tri social” des élèves

Les syndicats Snes-Fsu et Sud Éducation, accompagnés de quelques enseignants, se sont mobilisés mardi 2 avril 2024 devant le rectorat de Besançon afin de s’opposer à la réforme du "choc des savoirs" annoncée par Gabriel Attal lorsqu’il était ministre de l’Éducation nationale.

© Hélène Loget

La réforme du "choc des savoirs" implique la mise en place de plusieurs groupes de niveaux. Le syndicat Snes-FSU s’oppose à ces dernier pour plusieurs raisons : Au niveau pédagogique, les groupes de niveau sont, selon lui, "inefficaces". De plus, pour les financer, il va falloir "enlever des heures à d’autres disciplines", nous précise-t-on. Enfin, le rectorat sera "obliger de recruter des contractuels" et (…) "cela ne nous paraît pas pertinent de mettre des collègues non-formés pour dire des élèves en difficultés", explique Nathalie Faivre, secrétaire académique au Snes-FSU.
Le Snes-Fsu et Sud Éducation étaient également présents pour une revalorisation salariale des enseignants.

Lors de cette mobilisation, des enseignants de l’école primaire de Villers-le-Lac se sont mobilisés afin de dénoncer la fermeture d’une classe.

Plus d’informations dans la vidéo.

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