À Besançon, une nouvelle étiopathe s’installe pour soulager les douleurs du quotidien

À seulement 23 ans, Solène Claude a ouvert son propre cabinet d’étiopathie dans sa ville natale, Besançon. Diplômée de la Faculté Libre d’Étiopathie de Lyon, elle souhaite “contribuer au bien-être des habitants” grâce à cette thérapie manuelle encore méconnue du grand public.

Solène Claude © DR

Originaire de Besançon, Solène Claude nous raconte un parcours construit autour du soin et de la compréhension du corps humain : “J’ai d’abord obtenu un baccalauréat scientifique, puis je me suis dirigée vers des études d’étiopathie à la Faculté Libre d’Étiopathie de Lyon.” Pendant six années, elle y a suivi une formation complète, mêlant pratique et théorie, au cours desquelles elle a pu apprendre l’anatomie, la physiologie, la clinique ainsi que "le raisonnement étiopathique".

L’étiopathie, une approche centrée sur la cause

Souhaitant exercer un métier “qui permette de soulager les personnes”, Solène Claude a découvert l’étiopathie en tant que patiente. “J’ai moi-même été soignée par une étiopathe, et c’est un métier qui m’a tout de suite plu, tant par son raisonnement causal et son efficacité.” Elle explique que l’étiopathie “vise à comprendre et à traiter la cause réelle des douleurs”. Plutôt que de se concentrer sur les symptômes, cette approche cherche à “résoudre durablement le problème” en identifiant les liens entre les troubles ressentis et leur origine mécanique.

Une pratique ouverte à tous

Selon la jeune praticienne, l’étiopathie “s’adresse à tous : du nourrisson au senior, de la femme enceinte au sportif, qu’il soit amateur ou professionnel.” Elle peut intervenir sur une large gamme de troubles : digestifs (reflux, ballonnements), vertébraux (lombalgies, torticolis, sciatiques), locomoteurs (entorses, tendinites), ORL, urinaires, gynécologiques, circulatoires ou encore liés à la grossesse. Les limites de la discipline concernent “les urgences médico-chirurgicales ainsi que les atteintes structurelles trop évoluées”, nous précise-t-elle.

© Solène Claude

Le déroulement d’une séance

Une séance type débute toujours par un temps d’échange, moment durant lequel le patient décrit ses douleurs et leurs circonstances d’apparition. “Ce moment d’écoute et de questionnement me permet de bien comprendre la situation”, nous dit-elle.

Vient ensuite “l’analyse étiopathique”, fondée sur un raisonnement logique visant à déterminer la cause mécanique des troubles. Si la problématique ne relève pas de sa compétence, “j’oriente bien sûr le patient vers le professionnel le plus adapté”.

Enfin, le traitement étiopathique repose sur des techniques manuelles “douces et précises, adaptées à chaque cas”.

Une complémentarité avec la médecine

Soucieuse d’éviter toute confusion, Solène Claude précise : “L’étiopathie ne remplace en aucun cas un médecin, et je vous orienterai toujours si votre état nécessite un suivi médical.” Elle voit sa pratique comme une approche complémentaire, notamment pour les troubles fonctionnels d’origine mécanique.

Infos +

Une séance dans le cabinet de Solène Claude coûte 55 euros. De nombreuses mutuelles proposent un remboursement partiel ou total des consultations d’étiopathie.

“Après avoir fait six années d’études et de nombreux remplacements, c’était pour moi la suite logique d’ouvrir mon propre cabinet dans la ville où j’ai grandi,” conclut la jeune étiopathe. “Je veux participer, à ma manière, au bien-être des habitants de Besançon.”

Quitter la version mobile