Adie: Pascal Bulliard ressuscite la vente par colportage

Le domaine commercial est la voie la plus empruntée par les « clients » de l’Adie . Pascal Bulliard, 49 ans, cherchait un concept qui ne demande pas beaucoup de moyen et un travail qui lui laisse une certaine liberté. Pourquoi pas le colportage ? Pourquoi pas le colportage ?  pourquoi pas le colportaPoPoPoPourquoi pas se lancer dans le colportage ?

Cet ancien commercial et commerçant bisontin s’est finalement accroché à l’idée de vendre du café par colportage. Une fois trouvée l’adresse où acheter un sac à dos distributeur, il a frappé à la porte de l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie).

« En moins d’un mois, mon dossier a été bouclé et j’ai touché 6000 euros pour me lancer. Mon projet leur a plu et mon dossier a été retenu pour participer au concours national », raconte Pascal Bulliard qui s’est empressé de s’équiper pour vendre du café dans les endroits fréquentés comme les marchés où les camelots constituent une bonne partie de sa clientèle.

Une centaine de gobelets par sac

Dans son sac, il peut transporter dix litres de café (l’équivalent d’une centaine de gobelets) qui reste très chaud pendant au moins deux heures. Il le coule lui-même dans un percolateur. Le café provient d’un torréfacteur local qui a adapté le dosage au matériel. Evidemment, le sac à dos à boisson de Pascal Bulliard est adapté à tout type de liquide, chaud ou froid.

« Partout où j’ai fait des tournées depuis le mois de juin, j’ai été très bien accueilli. Les gens trouvent mon concept original et le café délicieux et pas cher. Je le vends à un euro le gobelet avec sucre, touillette et couvercle », raconte le colporteur qui envisage de compléter ce service avec une approche plus marketing. En même temps, que la vente de café, Pascal Bulliard va proposer de distribuer des flyers à l’occasion d’évènements. Son sac constitue également un emplacement publicitaire idéal.

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