Alain Chrétien fait sortir Pierre Moscovici de ses gonds

Ce 12 février 2013, le député de Haute-Saône UMP Alain Chrétien, maire de Vesoul où est implanté le centre logistique mondial des pièces de rechange pour le groupe PSA Peugeot Citroën, a interpellé dans l’hémicycle de l’Assemblé nationale le Premier ministre au sujet de l’action du gouvernement sur l’avenir de PSA, action qu’il juge « cacophonique« .  Ecoutez la réponse de Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances, et élu du pays de Montbéliard, fief de Peugeot, qui a jugé cette question « mesquine« . 

Alain Chrétien a débuté ainsi sa question au Premier ministre sur l’avenir de PSA :

"Après les insultes de Monsieur Montebourg, voilà maintenant la cacophonie des ministres de l’Economie et du Budget. L’un veut l’intervention du fonds stratégique d’investissement et l’entrée de l’Etat dans le capital de PSA. L’autre n’en veut pas. A l’heure où le groupe PSA aurait besoin d’un Etat stratège, visionnaire et d’un vrai partenaire, il ne trouve qu’un gouvernement dogmatique et incohérent. Que voulez-vous faire avec PSA ?"

Il indique ensuite qu’à Mulhouse, Rennes, Vesoul, Aulnay et dans les sites Peugeot (sans citer nommément Sochaux, fief de Pierre Moscovici) des questions se posent et le gouvernement n’y répond pas. Et de conclure : "Alors monsieur le Premier ministre, que comptez-vous faire pour aider PSA et ses salariés à surmonter ce cap difficile ?"

Une question "assez mesquine"

La parole est alors donnée à Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances, et élu du Pays de Montbéliard. Lequel trouve cette question "totalement déplacée" et "assez mesquine ". "Je ne vous autorise pas à dire que ce gouvernement serait incohérent ou inerte face à la crise de l’industrie automobile", lui a-t-il notamment rétorqué avant d’expliquer les négociations qu’il conduit sur cette question. 

Regardez cet échange véhément entre Alain Chrétien et Pierre Moscovici. 

Quitter la version mobile