Alstom: “le site de Belfort est sauvé”, affirme Valls

Le site de Belfort du groupe français de construction ferroviaire Alstom est « sauvé » après l’importante commande publique décidée par l’Etat, a affirmé mardi le Premier ministre Manuel Valls.

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Quinze TGV à étages, qui s'ajoutent aux six destinés à la ligne Lyon-Turin, plus vingt locomotives dépanneuses : le gouvernement et Alstom ont annoncé mardi une pluie de commandes et d'investissements étalés sur quatre ans, pour maintenir et développer l'activité du site, un temps menacé.

Le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Christophe Sirugue, est venu mardi à Belfort pour annoncer aux syndicats, aux élus locaux et à la direction d'Alstom trois commandes de trains, dont près de 650 millions d'euros rien que pour les TGV.

Alstom avait annoncé, le 7 septembre, le transfert d'ici à 2018 de l'ingénierie et de la production de son site de Belfort vers celui de Reichshoffen en Alsace, provoquant la fureur de l'Etat actionnaire à sept mois de la présidentielle.  Manuel Valls, invité du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, avait promis dimanche que le site serait "sauvé" ce mardi.

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