Alstom : Macron affirme ne pas avoir fait “des promesses intenables”

 L’ancien ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, a déclaré ce mercredi 14 septembre à Rennes que contrairement à d’autres responsables politiques, il n’avait jamais fait « des promesses intenables » concernant le groupe Alstom, qui prévoit l’arrêt de la production de trains à Belfort d’ici à 2018. 

©

"J'ai suivi de très près le dossier Alstom. Je le connais très bien. Qu'on me dise ce que je n'ai pas fait pour le dossier Alstom en tant que ministre", a déclaré l'ancien ministre et fondateur du mouvement En marche!, lors d'une visite au salon international de l'élevage (Space) de Rennes. "Je n'ai pas fait, comme beaucoup à droite et à gauche, des promesses intenables. Si s'occuper des gens, c'est leur promettre monts et merveilles pour ensuite les laisser dans le désespoir, ce n'est pas l'idée que je me fais de l'engagement politique", a-t-il encore déclaré à la presse. 

L'usine Alstom de Belfort, qui a annoncé il y a une semaine le transfert de son activité locomotives de Belfort vers Reichshoffen d'ici 2018, fait depuis l'objet d'une vive polémique politique. Le gouvernement s'est donné "dix jours pour apporter des réponses" aux salariés, alors que les syndicats ont lancé un appel à la grève pour le 27 septembre 2016.

L'ancien secrétaire général adjoint de l'Élysée, accueilli par des officiels, a ensuite déambulé durant près de trois heures, souriant, dans les allées du salon de l'élevage, se prêtant régulièrement à des selfies avec des jeunes ou des enfants. Conciliant, il a répondu aux questions des agriculteurs en colère, tandis qu'il a laissé un visiteur épingler sur sa veste un pin's "Manger français". Si certains comme Raymond, un agriculteur, se montraient sceptiques et ironisaient sur le fait que l'ancien ministre puisse représenter "l'avenir de la France", beaucoup d'autres visiteurs se montraient enthousiastes. 

A l'image de Noël et Marie, un couple d'agriculteurs du Morbihan : "On voudrait bien qu'il glisse un peu vers le centre droit, et alors on votera pour lui. Il est un peu jeune. Cette fois, il a peu de chances, mais dans cinq ans, il peut l'emporter...

Quitter la version mobile