Alstom Power Belfort : la CGT en appelle à la ministre Valérie Pécresse

La CGT du site Alstom Belfort a dénoncé mercredi, dans un courrier adressé à la ministre du Budget Valérie Pécresse, une réduction des activités d’Alstom Power Systems (APS), affirmant que l’agrément fiscal obtenu lors de l’absorption d’Alstom Power Turbomachines (APT) était subordonné à la poursuite de l’activité.

Dans un courrier des avocats de la CGT Altsom à la ministre, le syndicat rappelle que les avantages fiscaux dont a bénéficié APS en fusionnnant avec APT sont subordonnés "à la poursuite de l'activité de la société absorbée" au moins pendant trois ans.

"Or, moins d'un an après avoir obtenu l'agrément fiscal, la société APS entend se soustraire à ses engagements et procède à la réduction constante de ces activités sur le site de Belfort", affirment le syndicat CGT du site et son secrétaire général Jacques Rambur.   La branche énergie du groupe a programmé darrêter la production à Belfort de deux composants de centrales nucléaires, dont lun (ailettes de rotors de turbines), serait délocalisé. La fabrication de turbines vapeur occupait 439 personnes et la production d'alternateurs 387 personnes, selon le syndicat.

La CGT exige le maintien sur le site de 100 emplois, que la direction d'Alstom a prévu de supprimer dans le cadre d'un plan de restructuration portant sur 4.000 postes dans le monde.   Le courrier, dont l'AFP a reçu copie, demande à la ministre "d'engager le retrait de l'agrément fiscal, afin de contraindre Alstom à respecter ses engagements dans l'interêt des salariés et de l'activité sur le site".   La lettre  du cabinet d'avocats, installé en Seine-Saint-Denis, justifie cette demande en dénonçant "la promotion du départ en retraite sans remplacement" qui "tend à la fermeture de deux ateliers soit la suppression de
cent postes".

Sollicitée mercredi, la direction n'avait pas donné son point de vue en fin d'après-midi.

(source : AFP)

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