Annie Ménétrier : “Je n’assumerai pas de nouveaux licenciements”

En marge de l’audience, la présidente de la mission locale a rappelé que la viabilité financière de la structure n’était toujours pas assurée.

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"Il faut qu’une table ronde se réunisse rapidement pour décider des financements pour les années 2013-2014." Le principal problème serait ainsi le mode de fonctionnement de la mission qui dépend "à 95% de subventions."

"Je souhaite que nos financeurs (ndlr : Etat, Région, CAGB, Conseil général du Doubs, Ville de Besançon et les communautés de communes d'Ornans, Amancey et Quingey) nous aident à reconstituer un fonds de roulement à hauteur de 300 000 €", a t-elle confié. Dans l’idéal, il faudrait même 600 000 € pour se remettre à flot. Et la présidente avertit déjà : "je n’assumerai pas de nouveaux licenciements."

La solution ? Être rattaché à une collectivité

La solution serait, pour elle, ne plus exister sous la forme associative mais d’être rattaché à une collectivité ou un établissement public, comme c’est notamment le cas à Montbéliard, "pour une meilleure viabilité."

Face à la situation d’urgence, le Grand Besançon devrait lui verser la totalité de sa subvention (qu'elle verse habituellement en deux fois) dès le mois de janvier. "Ce qui nous permettra de verser les salaires", remarque Annie Ménétrier.

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