Arrêt des négociations avec Adim Vinci pour la vente de l’hôpital St Jacques

Le conseil de surveillance de l’hôpital du CHRU de Besançon a eu connaissance ce jeudi 14 octobre 2021 de l’arrêt des négociations avec l’opérateur Adim Vinci pour la vente de l’hôpital Saint-Jacques. La direction précise que le projet de vente « perdure » et que le calendrier de la remontée des activités sur le site de Jean-Minjoz est bien maintenu pour la fin d’année 2024.

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Le conseil de surveillance du CHU de Besançon a été informé ce jeudi 14 octobre 2021 de l’arrêt des négociations avec l'opérateur concernant la vente du site de Saint Jacques dans le cadre du projet de site unique à Minjoz.

Une promesse de vente avait été signée le 13 décembre 2019 entre le CHU et Vinci pour préparer la cession du site hospitalier de Saint-Jacques. L'acte définitif de vente devait intervenir à la levée de plusieurs conditions préalables liée aux opérations de démolition, de désamiantage, de fouilles archéologiques préventives…

"Après plus d’un an et demi d’études menées par Adim Vinci avec le concours constant du CHU, la complexité du site a empêché de lever une partie non négligeable de ces quinze conditions suspensives, qui sont au bénéfice de l'opérateur" CHRU de Besançon

Le 21 juin 2021, l'opérateur informait par courrier de l'impossibilité de lever certaines de ces conditions suspensives.

La maire EELV de Besançon, Anne Vignot, déclare prendre prendre acte de l’arrêt des ne?gociations et se dit pre?te a? ouvrir des discussions avec la direction de l'hôpital afin d' examiner "la possibilité?" de porter directement, avec l'ensemble des acteurs partenaires, un nouveau projet urbain. "Situe? dans le cœur historique, ce quartier repre?sente un inte?re?t majeur pour l'attractivite? de notre centre-ville et de notre territoire" estime-t-elle.

" Je porterai une attention toute particulie?re a? la cohe?rence d'ensemble de ce projet et a? la ne?cessite? de cre?er une offre de logements sur ce site…" Anne Vignot

Vinci a revu son offre à la baisse

Comme prévu dans la promesse de vente, les deux parties ont étudié ensemble les incidences de la non-réalisation de ces conditions suspensives. L’opérateur a alors revu son offre d’acquisition à la baisse. "Malgré les efforts faits par chacune des deux parties, le CHU n’a pu accepter cette nouvelle proposition. En effet, le nouveau montant de cette vente est très nettement en deçà de l’offre initiale. Elle comporte en outre une nouvelle condition suspensive pouvant conduire à une seconde révision de prix à la baisse avant la fin de l’opération" justifie l'hôpital qui a constaté la caducité de la promesse de vente.

Une cession du site en deux phases

Pour rappel, la première phase effective depuis 2020 et concerne la vente d’une parcelle de Saint-Jacques à Grand Besançon Métropole pour le projet de construction de la grande bibliothèque ainsi que la vente de la cour d’honneur et du jardin à la Ville de Besançon.

Complexité

La seconde phase de vente est liée aux autres espaces et bâtiments pour lesquels Vinci s'était porté acquéreur. "C’est cette seconde phase qui est aujourd’hui remise en cause" résume la direction de l'hôpital tout en admettant la complexité du projet, notamment d'un point de vue technique comme le besoin de réaliser des fondations spéciales, le coût plus élevé que prévu pour les travaux de démolition ou de désamiantage.

Enfin le coût des sondages et fouilles archéologiques préventives a une incidence non négligeable sur le calendrier. Autant de paramètres qui "pèsent" fortement sur le dossier.

Le projet de vente perdure

L'hôpital souhaite malgré tout trouver une solution 'alternative" pour faire aboutir le projet de vente du site. "La soutenabilité financière du projet est l’une des conditions à laquelle le CHU ne pourra déroger… "

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