Automobile: le contre-plan de relance du PS

Guillaume Bachelay, secrétaire national PS à l’Industrie, a annoncé lundi un contre-plan de relance du PS pour le secteur automobile de l’ordre de 5 milliards d’euros, qui répond aux besoins de ceux que le gouvernement a «oubliés», «les PME, les salariés et les consommateurs».

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«Il y a aujourd'hui un SOS filière automobile en danger», a affirmé lors d'un point de presse M. Bachelay, estimant que «le gouvernement ne prend pas des mesures à la hauteur de la crise».
 
Selon lui, «le gouvernement confond les exigences des grands constructeurs et équipementiers avec les besoins de la filière automobile» qui comprend «des dizaines de milliers de PME asphyxiées et de salariés mis sur le carreau».
 
Ces propositions s'intègrent dans le plan de relance de 50 milliards d'euros, annoncé la semaine dernière par Martine Aubry.
 
Le coût des mesures reste «dans l'épure» des cinq à six milliards promis par le gouvernement à ce secteur, mais «nous proposons que cette aide soit consacrée prioritairement aux sous-traitants, aux salariés et aux consommateurs», dont le «gouvernement ne s'occupe pas», a affirmé l'élu local de Seine-Maritime. Il propose une aide immédiate de 500 millions d'euros pour l'investissement, la recherche-développement et les voitures propres.
 
Pour les PME-PMI il propose notamment une «intervention contraignante» de l'Etat auprès des banques pour faciliter l'obtention de crédits.
 
En direction des salariés, il propose de prolonger de 800 heures supplémentaires la durée du chômage partiel sur les 18 prochains mois et de porter à 80% l'indemnisation des salariés.
Il suggère aussi que les constructeurs et les banques s'engagent à accorder des crédits à taux bonifiés aux consommateurs.
 
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