Aux Chaprais, la guerre des tags est-elle déclarée ?

Les Chaprais, comme d’autres quartiers de Besançon, n’échappent pas au vandalisme des tags ! Mais depuis quelques semaines, une étape supplémentaire semble avoir été franchie ! Un artisan de la rue du Château Rose, las de voir la façade de ses bureaux et ateliers constamment dégradés, a averti les tagueurs, sur son journal lumineux, de l’installation d’un système de vidéo surveillance et de sa volonté de systématiquement porter plainte.

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La réponse ne s’est pas faite attendre : recrudescence de tags et inscriptions injurieuses « les tagueurs vous emm…… ». Depuis, ce courageux artisan a apposé une affichette sur sa vitrine, invitant les auteurs à avoir le courage de venir discuter avec lui… Il attend toujours…

Il portera donc plainte ! Et ce sont au moins trois rues qui ont été ainsi vandalisées ces temps ci : les rues du Château Rose, de la Rotonde, rue du Chasnot. Des habitants déclarent ne plus vouloir ravaler leurs murs et façades puisqu’ils seront tagués et devraient payer un abonnement pour les effacer.

Une habitante de la rue de la Rotonde, abonnée au service anti-graffitis de la mairie, indique que c’est la 4e fois depuis le début de l’année qu’elle fait appel à ce service, ce qui ne s’était jamais produit autant les années précédentes. Devant une telle situation, l’association « Vivre aux Chaprais » (site web www.chaprais.fr) ne pouvait rester indifférente !

Elle a donc écrit au maire de Besançon afin d’ouvrir le débat, cartes sur table avec les Bisontins : est-ce à la victime de ce vandalisme de payer pour que cela soit réparé ? N’est-ce pas l’affaire de tous, voisins, passants, touristes qui subissent cette situation qui porte atteinte à l’image même de la ville ?

Dans d’autres villes le choix a été fait d’intégrer le coût du nettoyage dans le coût des services offerts aux habitants, payés par les impôts de chacun. Combien cela coûterait-il à chacun d’entre nous ? C’est ce débat citoyen que Vivre aux Chaprais entend lancer. Car chacun peut constater la situation dans notre ville, malgré les arrestations, les condamnations, le service anti-graffitis, les tags sont de plus en plus nombreux.

Et ils ne doivent pas être confondus avec les fresques urbaines qui elles, s’apparentent à une forme d’expression artistique (par exemple comme sous le tunnel conduisant des Glacis à la gare). A chaque Bisontin de s’exprimer à ce sujet ( pas avec un tag, bien sûr !).

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