Barbier “ne pavoise pas”. “Ça sent quand même la victoire” pour Montel

« Je ne me réjouis pas, je ne pavoise pas ; ce succès, je le dois aux forces républicaines« , a déclaré à la presse Frédéric Barbier élu dans la 4e circonscription et qui occupera le siège de Pierre Moscovici laissé vacant. »Cette élection peut être un tournant de ce quinquennat« , a-t-il dit à l’issue du scrutin. « Il faut garder l’esprit d’union nationale autour des valeurs de la République« , a-t-il ajouté.

De son côté, la candidate frontiste, 45 ans, arrivée en tête du 1er tour avec 32,60% des voix face au socialiste Frédéric Barbier (28,85%), 54 ans, a reconnu sa défaite. "Les socialistes l'emportent d'une courte tête; c'est une grande satisfaction; même si on ne gagne pas ce soir, ça sent quand même la victoire", a déclaré Mme Montel. 

"Nous voyons voler en éclats le tripartisme car M. Barbier était soutenu par le PS, mais aussi par Juppé, NKM et les autres", a-t-elle ajouté "C'est un score au rabais pour le PS; maintenant, c'est le FN contre le système, contre la caste; les résultats sont extrêmement serrés et je donne rendez-vous en 2017 aux électeurs de la 4e circonscription; il nous reste deux ans pour gagner le petit point qui nous manque", a-t-elle prévenu. 

Cette partielle, destinée à pourvoir le siège laissé vacant dans la 4e circonscription par le socialiste Pierre Moscovici après son départ pour la Commission européenne, avait été érigée en test par l'ensemble de la classe politique avant les prochaines départementales. 

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