Billets pour les JO de Paris : deux Bisontins tirés au sort témoignent…

Si le tirage au sort des Jeux Olympiques a ravi tous les chanceux sélectionnés sur le moment, l'achat des places en revanche a partagé les opinions. Elise, mère de famille bisontine et Luc, fan de sport bisontin, nous racontent leur expérience sur les premières préventes...

jeux olympiques Lausanne © Hélène Loget

Le 1er décembre 2023 marquait le début des inscriptions au tirage au sort pour la vente de packs de billets pour participer aux Jeux olympiques de Paris. Depuis le 15 février, seules les personnes tirées au sort peuvent acheter ces packs sur-mesure. L'inscription pour les billets à l'unité débutera quant à elle le 15 mars et se clôturera le 20 avril. En mai, les plus chanceux pourront acheter des billets individuels et se préparer à l'approche des Jeux olympiques 2024. Si ce système de place apporte le sourire à certains, nombreux sont ceux qui restent sceptiques, déçus par des dysfonctionnements internes... et les prix !

© https://tickets.paris2024.org/

900€ pour la famille

Elise, une Bisontine de 52 ans, a été tirée et a pu acheter des billets le 17 février dernier. "On le fait en famille donc on a pris le pack familial. On part tous les 5, j'ai trois filles âgées de 7 ans, 19 ans et 23 ans.  On en a eu pour un total de 900 euros, les places à 24 euros étaient déjà parties", nous confie-t-elle. Si les packs proposent plusieurs compétitions, les membres de la famille ont choisi de se laisser bercer par l'ambiance du handball, du badminton et du beach volley, trois épreuves qui seront animées dans trois lieux distincts.

Après avoir sélectionné trois compétitions sportives, l'emplacement des places reste lui aussi à déterminer. Classé de A à D, le prix varie en fonction des meilleures places. "Nous avons choisi des catégories B à C. C'est quand même un petit budget à 5, on a tout regroupé sur trois jours, on fait un sport par jour", souligne Élise. Un prix épicé certes, mais qui en vaut la peine pour cet évènement qu'elle considère "symbolique". Logés gratuitement à Paris, Élise, son mari et ses filles seront accueillis par des membres de leur famille.

Si cette mère de famille a déjà ses billets en poche, d'autres comme Luc, âgé de 49 ans, attend l'ouverture des billets individuels en mars prochain. Tiré au sort le 17 février, cet amateur de compétitions sportives se faisait une une joie de pouvoir acheter des places pour les Jeux Olympiques... Une hâte très vite transformée en frustration !

"C'est dommage pour un évènement qui se prône populaire et accessible à tous"

Dans un premier temps, "j'ai fait une sélection de ce qui m'intéressait et j'ai rapidement vu que les créneaux n'étaient pas ouverts. Toutes les places et les épreuves n'étaient pas disponibles", déplore Luc. Autre point négatif : toutes les gammes de places ne sont pas disponibles. Pour la majorité des épreuves, Luc constate que sur les quatre catégories, seules deux sont accessibles : "C'est dommage pour un évènement qui se prône populaire et accessible à tous". D'autant que pour chaque compétition différente, les inscrits doivent acheter un nombre de place identique.

© https://tickets.paris2024.org/

780€, c'est non !

Pour chaque session sportive, plusieurs compétitions sont proposées aux inscrits. Selon Luc, la troisième dévoile un nombre d'épreuves sportives limité, les "moins attractives à regarder". Pour ce passionné de sport, ces packs de trois sessions semblent avoir été créées "pour que les épreuves mineures soient sélectionnées".

Des problématiques qui s'ajoutent à un certain budget : "J'étais à un total de 780 euros. J'ai pris deux billets pour deux épreuves d'athlétisme 300 euros, le lendemain une autre épreuve sportive à 180 euros et pour la dernière, c'était encore 300 euros". Résultat des courses : Luc n'a rien acheté, mais reste déterminé à se procurer des billets individuels lors de la prochaine ouverture. La frustration est au rendez-vous pour l'instant, mais l'envie et l'admiration pour ces jeux restent intouchables : "On va faire les plus beaux JO du 21e siècle, j'en suis persuadé !", conclut-il avec le sourire.

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