Chantier du tramway : un bilan positif sur l’emploi

Une « cellule emploi tramway » avait été mise en place en avril 2011 au pôle emploi de Temis, à Besançon, pour faciliter le recrutement des entreprises intervenant sur le chantier du tram, en favorisant le public en difficulté d’insertion. Les rames circulent désormais et l’heure des comptes a sonné. Le Grand Besançon, Pôle emploi et la Fédération régionale des Travaux publics, à l’origine de la démarche, dressent un bilan positif.

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Pour adapter les compétences au chantier, l'accent a été mis sur la formation des demandeurs d'emploi.
Des formations d'ouvrier VRD, de maçon, de peintre, de conducteur d’engins, de caceS engins de manutention, d'habilitations électriques, de caceS nacelles, de permis D, de carreleur, de caceS grues auxiliaires ou d'installateur thermique et sanitaire, ont notamment été dispensées.

BILAN 😕

191 demandeurs d’emploi ont retrouvé une activité

La Communauté d’agglomération du Grand Besançon (Cagb) et la ville de Besançon ont par ailleurs mis en place une clause d'insertion dans plusieurs marchés liés au tramway. La Cagb a souhaité insérer cette clause d’insertion dans 14 marchés publics et la ville dans 9 marchés relatifs aux déviations de réseaux.
"Ce dispositif a permis de réserver des heures de travail à des demandeurs d’emploi prioritaires", tels que des bénéficiaires des minima sociaux, des demandeurs d’emploi de longue durée, des jeunes de moins de 26 ans ou encore des seniors, a précisé la Cagb dans un communiqué.
"La clause d’insertion a permis à 191 demandeurs d’emploi de retrouver une activité grâce au chantier du tramway : 105 sont actuellement en situation d’emploi ou de formation, dont 17 en CDI, 21 en CDD, 52 en mission d’interim et 15 en formation.
Parmi les 191 bénéficiaires, 115 habitent les quartiers prioritaires de la ville de Besançon. Et parmi eux 35 % sont des bénéficiaires du RSA, 23,5 % des demandeurs d’emploi longue durée, 23 % des jeunes de moins de 26 ans et 12 % des demandeurs d’emploi de plus de 50 ans.
Sur un objectif d’insertion initial de 90 312 heures de travail, 137 600 heures ont été réalisées, soit un taux de réalisation de 152,3 %", précise la Cagb.

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