Chèque carburant : il y a encore “du travail”

Le gouvernement travaille sur la mise en place d’un chèque carburant, sur le même modèle que le chèque énergie, face à la flambée des prix d’essence à la pompe. Mais « il reste du travail à faire », selon Bruno Le Maire, invité sur Europe 1 lundi 18 octobre.

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Le ministre de l’Économie, davantage favorable à ce dispositif qu’à une baisse des taxes sur le gazole et l’essence, a souligné que l’enjeu était "surtout [de] savoir que ça puisse arriver le plus rapidement possible vers les Français" qui en ont besoin.

Selon Bruno Le Maire, une baisse de taxe est "injuste" parce qu’elle ne ciblerait pas les ménages qui en ont le plus besoin et "ça coûte très cher", car une baisse d’un centime, peu perceptible, représente "un demi-milliard d’euros" en moins dans les caisses de l’État. Par ailleurs, "c’est une subvention à des carburants fossiles, précisément ce qu’on veut éviter" dans la stratégie de lutte contre le réchauffement climatique, a encore affirmé Bruno Le Maire.

"une action de court terme"

Le gouvernement a annoncé à plusieurs reprises qu’il réfléchissait à la mise en place d’un dispositif pour faire face à la flambée des prix des carburants. "Il y aura une action de court terme", a affirmé vendredi Emmanuel Macron.

Le gouvernement a déjà mis en place le mois dernier, avec versement prévu en décembre, un chèque énergie exceptionnel de 100 euros pour les près de 6 millions de ménages bénéficiant déjà de ce dispositif. Le coût sera de 600 millions d’euros. Par ailleurs, le plafonnement de la hausse des prix de l’électricité prévue en février coûtera à l’État 5 milliards d’euros.

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