Commerce : le Café Louis n’est pas à vendre…

Créé en avril 2009, le bar-lounge-restaurant de la place Pasteur à Besançon est toujours en redressement judiciaire. Mais, selon David Cornut, son propriétaire, l’établissement n’est pas à vendre contrairement à une rumeur insistante chiffrant le montant de la mise sur le marché à 500 000 € ou 600 000 € selon les versions.

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Le tribunal de commerce de Besançon a prononcé le redressement judiciaire du Café Louis en mars 2010. Depuis, les juges ont accordé plusieurs périodes d'observation pour permettre à la brasserie, qui compte 23 salariés en été et 14 en hiver, de sortir la tête de l'eau. Le 28 mars 2011, l'établissement a encore bénéficié "d'un renouvellement exceptionnel de six mois sur requête du parquet, soit jusqu'au 5 septembre".

Le 25 juillet, David Cornut présentera au tribunal un projet de développement. "Je m'associe avec quelqu'un pour développer l'activité du soir. Cela passe par une ouverture du capital, mais je reste gérant majoritaire. Je déments catégoriquement que le Café Louis est en vente", a précisé M. Cornut, sollicité par macommune.info. Il est d'ailleurs extrêmement confiant sur la décision du tribunal de commerce.

Selon lui, "c'est l'administrateur judiciaire qui a demandé à des restaurateurs de faire des propositions de rachat, mais ce dernier n'a pas de pouvoir de décision". David Cornut estime que "c'est une affaire de personnes". "Il en a un peu contre moi. Il se couvre par rapport au tribunal de commerce. Je n'ai plus de contact avec lui. Ce sont mon expert-comptable et mon avocat qui gèrent avec lui".

Le propriétaire du Café Louis reconnait que la phase d'ouverture du Café Louis a été "une catastrophe". Il estime aujourd'hui que la situation financière est assainie et annonce que les banques sont à nouveau au rendez-vous. 

L'autre actualité concernant David Cornu est judiciaire. Il est poursuivi pour harcèlement moral par un ancien cadre de l’établissement. L'affaire a été plaidée devant le tribunal correctionnel de Besançon le 7 juin. Le jugement a été mis en délibéré au 8 juillet.

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